mardi 29 octobre 2013

Terminale S : Les Etats-Unis et le monde selon Hollywood

J'ai terminé la modification du diaporama qui contient la liste des exposés sur lesquels vous commencerez à travailler à la rentrée. Par rapport à l'an passé il a été considérablement enrichi, mais pour une raison de droit, je ne veux pas le rendre public. 

Pour l'obtenir, contactez moi par mail et je vous donnerai le lien pour pouvoir le télécharger.


En attendant voici la consigne pour votre travail et une petite filmographie indicative


Affiche du film  Trente secondes sur Tokyo de Mervyn LeRoy, 1944



Un petit rappel de la pertinence d'examiner l'histoire à travers le cinéma américain :


Le 1er décembre 2009, devant les étudiants de l'EGE de Paris (Ecole de Guerre Economique (!) 
Il est en particulier l’auteur de : Hollywood, le Pentagone et le monde : les trois acteurs de la stratégie mondiale.  Paris, 2010, éd.  Autrement.

Contrairement à l'extrait vu en classe, il s'agit de l'intégralité de la conférence (15'18'')







Consignes 

Votre travail individuel consiste à choisir et à travailler un sujet parmi les 13 proposés.
Chaque sujet est composé d’un titre, de liens vers différentes sources écrites, iconographiques et audiovisuelles (munissez-vous d’écouteurs) et d’une ou plusieurs questions.

Vous devez produire une présentation organisée et argumentée qui réponde à la question posée en 10 minutes maximum. (c’est le temps que dure votre oral du bac)
Vous pouvez utiliser d’autres documents que ceux qui sont proposés à condition que vous en donniez la source.

Dans l’optique de votre examen en juin vous pourrez tirer une version papier de votre travail que vous serez, peut-être amenés à présenter lors de l’oral.

Chaque élève doit choisir un sujet, mais il n’y aura qu’une seule présentation orale devant la classe pour chaque sujet.
Pour ceux qui passeront à l’oral, la note tiendra compte à la fois des faits et des notions que vous êtes capables de présenter à l’oral, mais aussi de la qualité de votre présentation. Ceux qui ne passent pas à l’oral, seront notés uniquement sur leur diaporama.



Filmographie


Pour vous faire patienter (et saliver ?) voici la liste des films et des sujets qui seront vos objets d'étude. Si vous avez un peu de temps à tuer, rien ne vous empêche de regarder les bandes annonces en suivant les liens !



1er sujet d’exposé : La fin de la 1ere GM au cinéma

Charlot Soldat (Shoulder arms),1918
Pershing’s crusaders  (Les croisés de Pershing), 1918,


L’isolationnisme américain de l’entre-deux guerre 
et le cinéma hollywoodien.

Le cheval de Fer , John Ford, 1924
Charles Chaplin, Le Kid 1924
Harold Lloyd, Safety Last, 1923
Buster Keaton Neighbors, 1920
Charlie Chaplin, Les Temps modernes , 1936
John Ford, Les raisins de la colère ,1940
Victor Flemming, Autant en emporte le vent , 1939

2e sujet d’exposé
Le cinéma pour briser l’isolationnisme ?

Charlie Chaplin, Le Dictateur , 1940
Michael Curtiz, Dive Bomber , 1941
Michael Curtiz, Casablanca, 1942

3e sujet d’exposé
La guerre permet la construction d’un consensus : Hollywood soutien l’effort de guerre des EU (1942-1945)

Tex Avery,  Blitz Wolf , 1942
Walt Disney, Der furher’s face, 1943
John Ford, December 7th , 1943
Mervyn LeRoy Trente secondes sur Tokyo, 1944

4e sujet d’exposé
Dans l’après 2e GM et dans les débuts de la Guerre Froide, le cinéma hollywoodien exalte la puissance militaire américaine au service du bien.

D. F. Zanuck, Ken Annakin, Le jour le plus long  de 1962
Henry Hattaway, John Ford et Georges Marshall, La conquête de l’Ouest , 1962
Jack Smight, Midway, 1976

5e sujet d’exposé  
Hollywood et les films de science fiction des années 50 : une mise en scène de la menace communiste au début de la guerre froide et en plein Maccarthysme

La bande annonce du film Le jour où la terre s’arrêta  de Robert Wise, 1951
La bande annonce du film Le choc des mondes de Rudolph Maté, 1951
La bande annonce  du film de 1960 Le village des damnés  de Michael Gwynn

6e sujet d’exposé
Le cinéma et la terreur nucléaire

Défense Civile des EU, Duck and cover  , 1951
Le dernier rivage  de Stanley Kramer, 1959
Dr Folamour  de Stanley Kubrick, 1963
La planète des singes  de F. J. Schaffner (1968) dont voici la séquence finale en anglais et en français.
La Bande annonce de Terminator (1984) de James Cameron et un extrait montrant la terre après l’apocalypse nucléaire.
La mise en scène de l’attaque nucléaire dans « le jour d’après » de Nicholas Meyer (1983)

7e sujet d’exposé
Le cinéma et le tournant de la guerre du Vietnam

La bande annonce du film Les bérets verts de John Wayne (1968)
La bande annonce du film Apocalypse Now  de Francis Ford Coppola,1979. On peut aussi regarder une scène mythique de ce film
La scène finale de La horde sauvage de Sam Peckinpah, 1968
La Bande annonce  du film de Michael Cimino, Voyage au bout de l’enfer, 1978

8e sujet d’exposé
Le cinéma et la révolution reaganienne, « America is back » !

La Bande annonce de First Blood de Ted Kotcheff, 1982
La bande annonce de Rambo II de Georges P. Cosmatos,1985
La bande annonce de Rambo III de Peter Mc Donald, 1988
La bande-annonce de Rocky IV de Sylvester Stallone, 1985
La bande annonce du film de John Millius l’Aube rouge ,1984

9e sujet d’exposé
Le cinéma et la remise en cause de la politique des EU en Amérique du Sud

La Bande annonce de Salvador de Oliver Stone, 1986
La bande annonce officielle et une officieuse de Missing de Costa Gavras,1982

10e sujet d’exposé
La mise en scène de nouvelles menaces dans l’après guerre froide : une hyperpuissance en quête d’ennemis mais aussi qui s’interroge sur ce qu’elle doit faire de cette puissance.

La bande annonce du film de Mimi Leder, Le pacificateur, 1997
La bande annonce du film de Roland Emmerich Independance day (1996) en français et en anglais
La bande annonce de Couvre feu  d’Edward Zwick, 1998
La Bande annonce du film de 1999 Les rois du désert (Three kings) de David O. Russel

11e sujet d’exposé
Le 11 septembre, une sensation de déjà vu et un consensus peu évident entre Hollywood et Washington

La bande annonce du film  de Phil Alden Robinson La somme de toutes les peurs, 2002)
Deep Impact de Mimi Leder, 1998
Pearl Harbor de Michael Bay, 2001

12e sujet d’exposé
Les Etats-Unis dans les conflits post-11 septembre d’après la production hollywoodienne

La bande annonce du film Lord of War d’Andrew Niccol, 2006.
La bande annonce du film Green Zone de Paul Greengrass, 2010
La bande annonce du film Zero dark thirty de Katrin Bigelow (2012)
La bande annonce et un extrait de la série Homeland, HBO, 2011

13e sujet d’exposé
Les Etats-Unis et les menaces environnementales

Une vérité qui dérange » de Davies Guggenheim, 2006
Bande annonce du film de Roland Emmerich Le jour d’après, 2004
Bande annonce  du film Syrianna, 2005
Bande annonce et analyse vidéo du film Avatar de James Cameron, 2009
Bande annonce de Promised Land de Gus Van Sant, 2013



jeudi 10 octobre 2013

1ere L : début du cours sur la guerre

Vous pouvez trouver ICI le début du diaporama sur la guerre au XXe siècle que nous avons commencé aujourd'hui. 

Vous y trouverez en particulier les consignes ainsi que la liste de tous les sujets en rapport avec la 1ere guerre mondiale que vous avez à traiter pour la semaine de la rentrée. 

A ce propos, certains d'entre vous traitent déjà le même sujet. Je vous en propose deux autres :

Sur le thème "La Première Guerre Mondiale au cinéma" il est possible de traiter du film La chambre des officiers de François Dupeyron sorti en 2001, qui a l'avantage d'être l'adaptation d'un roman éponyme de Marc Dugain paru en 1999. 

On peut imaginer que l'élève qui choisit de travailler sur ce thème traite aussi de l'adaptation de l'oeuvre au cinéma. Ce qui bien entendu nécessite de lire le livre et regarder le film. Le livre est disponible au CDI et je peux prêter le DVD.

























Sur le thème "La Première Guerre Mondiale dans la BD" il est possible de s'intéresser au tome 3 Adrien, 1917 de l'extraordinaire série Les maîtres de l'Orge de Jean Van Hamme et Francis Vallès qui aborde un aspect original de la guerre dans une petite ville belge occupée par l'armée allemande.
L'album est lui aussi disponible au CDI.

1ere L : Les mutations de la société française

Vous pouvez trouver ICI la dernière partie de notre 1er thème d'histoire concernant les mutations de la société française depuis 1850. 

Comme le rappelle cette magnifique toile de Millet, la société française du milieu du XIXe siècle est encore très largement rurale et agricole et une bonne partie de la population est réduite au glanage pour assurer sa survie. Le glanage est un pratique encadrée légalement qui interdit en particulier de ramasser des céréales, fruits ou légumes s'ils ne sont pas détachés du sol. Sinon on parle de maraudage, ce qui est punissable.

En général les glaneuses suivent de près les moissonneurs. Millet en fournit une parfaite illustration dans cette peinture réaliste de 1857, opposant les quelques épis ramassés par les trois glaneuses au premier plan, aux charrettes pleines de blés des moissonneurs à l'arrière plan, dont on devine qu'ils sont en train de battre le blé à l'aide de fléaux. 

Pour en savoir plus sur cette oeuvre : le site du musée d'Orsay où la toile est exposée et l'article du site l'histoire par l'image qui explique l'oeuvre et la remet dans son contexte historique.

Jean-François Millet, Des glaneuses, 1857, Paris, musée d'Orsay.

mercredi 9 octobre 2013

A tous les climato-sceptiques*

*  Climato-sceptique est un terme qui désigne les détracteurs du changement climatique, ou qui pensent que le réchauffement global ne serait pas causé par les sociétés humaines.

A tous ceux-là donc, mais aussi à ceux qui ne savent pas ou qui ne s'intéressent que vaguement à la question, à tous ceux qui, quelle que soit leur opinion sur le sujet auraient entendu, ces derniers temps, que le réchauffement climatique ferait une pause, ou bien que le GIEC* se trompait lourdement sur ses modèles de prédiction, je vous encourage à lire cet article de Stéphane Foucart, publié sur le site du Monde.fr.

Il est vrai que l'article est long et assez aride, au premier abord, mais pour qui à un minimum de curiosité intellectuelle, cela vaut le détour. Outre une analyse assez fine des mécanismes qui font que le climato-scepticisme a le vent en poupe, l'article regorge de percutantes courbes, qui sont autant de preuves à charge : visiblement le réchauffement n'est pas en pause, mais ses effets semblent plus conséquents que prévus. 

Un exemple : 


Cette courbe permet de comparer les mesures de la surface de la banquise d'été (courbe rouge) avec les différents scénarios qui avaient été prévus (toutes les autres courbes). 

Force est de constater que le recul semble plus prononcé que le pire des scénarios envisagés. En projetant simplement la pente descendante de cette courbe rouge, on arriverait à une totale disparition de la banquise d'été bien avant 2080, date qui avait été envisagée par le GIEC dans le cas du pire scénario possible...

Vous me direz, la banquise polaire on s'en moque un peu, à part priver de terrain de chasse quelques ours polaires mal léchés, quel est son intérêt ? Au contraire si elle disparait, de nouvelles routes commerciales vont s'ouvrir entre l'Europe, l'Asie et l'Amérique par le nord... plus besoin de Suez, de Panama, de longs détours...

C'est juste oublier un peu vite que la couleur claire de la banquise permet de renvoyer une grande partie du rayonnement solaire vers l'espace, agissant ainsi comme un miroir. La banquise disparaissant, la couleur de l'océan qui la remplace beaucoup plus sombre, fait que ce rayonnement est dorénavant, et de plus en plus, absorbé en grande partie par l'océan, accentuant d'autant son réchauffement... qui vient ensuite lui même accélérer la disparition de la banquise.

Bref, tout cela pour vous dire, que cet article est absolument nécessaire. Et si jamais vous êtes rebutés par toutes ces courbes et ces données, vous pouvez vous tourner vers le formidable album de BD de Philippe Squarzoni, Saison Brune, disponible au CDI et auquel j'avais consacré un précédent article. 


Pour terminer je vous laisse avec cette réflexion de Stéphane Foucart, auteur de l'article déja cité : 

"La raison pour laquelle il y a autant de climato-sceptiques, c’est qu’en matière de changement climatique, il faut dix secondes pour sortir une ânerie, et dix minutes pour expliquer pourquoi c’est une ânerie."

C'est en quelque sorte le même message ironique porté par Philippe Geluck dans cette caricature :



* Le GIEC ou  Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat  est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il a pour mission "d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation"

Le GIEC a été mis en place en 1998 et remet des rapports sur le réchauffement global à peu près tous les 5 ans . Une partie du 5e rapport du GIEC vient d'être rendu public le 27 septembre 2013.
En 2007, le GIEC a reçu le prix Nobel de la paix conjointement avec l'ex vice-président Américain Al Gore.

lundi 7 octobre 2013

James Nachtwey, photographe de guerre

Cet article est inspiré par le sujet de TPE qu'a choisi un groupe de ma 1ere L, mais s'adresse à tous !

Depuis que ces élèves se sont lancées dans ce TPE mon attention sur le sujet s'est aiguisée.  Ainsi  quand j'entends ce midi que l'émission La grande table sur France culture est consacrée à un photographe de guerre mondialement célèbre, James Nachtwey, mon sang ne fait qu'un tour, j'augmente le volume tout en abandonnant mon épluchage des chataignes récoltées dimanche... bref, je ne vais pas vous raconter ma vie.

Quand je dis photographe célèbre, je précise que pour ma part je n'avais jamais entendu le nom de James Nachtwey jusqu'à aujourd'hui. Il faut un début à tout et je remercie mes élèves de 1ere L d'avoir choisi ce sujet qui m'a mis sur sa piste. J'espère à mon tour vous fournir un peu d'inspiration.

James Nachtwey devant "Sacrifice", fresque de 11 mètres composée de photos de soldats blessés en Irak. (ARNO BURGI/EPA/MAXPPP)

L'emission du jour donc lui est consacrée à l'occasion de l'ouverture des Rencontres Photographiques Bayeux Calvados qu'il préside cette année après avoir remporté par 2 fois le prix des correspondants de guerre.


L'émission est à réécouter ici, l'interview démarre au bout de 6 minutes. 

L'entretien est passionnant, par la voix profonde et grave du photographe, par ses propos empreints d'une humanité bouleversante quand on songe que cet homme a été au coeur des pires conflits depuis 1981, mais aussi par la justesse de ses analyses sur le rôle et la place du photographe dans nos sociétés démocratiques.

Au passage je rends hommage à la radio qui laisse l'invité s'exprimer en anglais avant de proposer une traduction de ce qu'il dit : une aubaine pour moi et tous ceux qui veulent s'entrainer à l'anglais et un délice à entendre !

C'est un homme réellement habité par une mission que l'on découvre, celle de témoigner des horreurs de son temps afin d'éviter qu'elles ne se reproduisent. C'est d'ailleurs avec cette "profession de foi" que James Nachtwey accueille les visiteurs de son site internet



"I have been a witness, and these pictures are
my testimony. The events I have recorded should
not be forgotten and must not be repeated."



Enfant soldat au Congo, James Nachtwey, 2008



Pour être sûr que cette mission soit remplie, notre homme s'est fixé une ligne de conduite : tout photographier, tout montrer. C'est aux journaux, à la presse de juger si les photos sont montrables ou non, mais lui veut tout capturer, même ce qui n'est pas montrable. 

Pour cela, il a fait sienne la devise de Robert Capa "si la photo n'est pas bonne c'est que je ne suis pas assez prêt". En la matière cet illustre prédécesseur en connaissait un rayon, lui qui débarquait à Omaha Beach avec la 1ere vague d'assaut des GI's américains... 

Un GI américain pris par Robert Capa, Omaha Beach, 6 juin 1944
... ou fixait la mort d'un soldat républicain espagnol au coeur des combats dans la région de Téruel :

Robert Capa : Mort d'un milicien espagnol, 1936

Une photo qui n'a pas fini de faire parler d'ailleurs tant elle a été soumise à controverse... mais c'est une autre histoire, qui vaudrait à elle seule un long article. 

Quant à Robert Capa, il paie de sa vie cette volonté d'être au coeur de l'action : tué par une mine en Indochine le 25 mai 1954 alors qu'il couvre la guerre d'Indochine aux côtés de l'armée française. 



James Nachtwey, en digne héritier de Capa veut lui aussi être au plus prêt de l'action : cette photographie ci-dessous en témoigne.



James Nachtwey, au plus prêt de l'action

         

Cette image est absolument saisissante, d'abord parce que l'on n'a pas l'habitude de voir ainsi le contrechamp d'une photographie de guerre, mais aussi par ce qu'elle raconte de la détermination de notre homme à témoigner en toutes circonstances. 

Cette image est d'ailleurs celle de l'affiche d'un documentaire de 2002 "War Photographer" qui lui est consacré.                                   


Il est le fruit d'un travail incroyable que mène le cinéaste suisse Christian Frei auprès de James Nachtwey, qu'il suit partout pendant 2 ans. Il a entre autre l'idée géniale de fixer une mini caméra sur le boitier du photographe, de sorte qu'il peut filmer  tout ce que voit ce dernier. Cela permet aussi de montrer à quel point le photographe est proche de l'action, mais aussi de réfléchir à ce qu'il choisit de photographier. 

Ces images sidérantes sont visibles sur la bande annonce ci-dessous :




Pour terminer cet article je vous invite à regarder un extrait de ce film où Nachtwey explique, en anglais (les euros c'est pour vous !), la vision qu'il a de son métier et de sa mission de photographe de guerre...





... ainsi qu'une conférence qu'il a donnée en mars 2007 aux Etats-Unis, dans laquelle il raconte son parcours, ses idéaux et sa mission.  

La conférence est illustrée par un grand nombre de ses remarquables photos, prises sur tous les théâtres de conflit, de l'Irlande du Nord à l'Afrique du Sud, de la Yougoslavie à la Tchétchénie, de l'Afghanistan à l'Irak, du Rwanda au Nicaragua... 

Là aussi c'est en anglais, mais les sous-titres sont en français. Pour ceux qui le veulent sans sous-titres ou avec des sous-titres anglais, c'est ICI.