mercredi 31 décembre 2014

Nouvel an et changement d'heure... un casse tête !

A quelques heures de basculer en 2015, une petite vidéo sympathique pour essayer de comprendre pourquoi certains pays sont déjà l'année prochaine. 

C'est évidemment une histoire de fuseaux horaires, mais contrairement à ce que l'on imagine, il n'y en a pas uniquement 24 et la logique d'un découpage mathématique s'efface souvent devant des impératifs politiques ou économiques !



Comprendre l'étrange découpage des fuseaux... par lemondefr

samedi 20 décembre 2014

Joyeux Noël et bonnes fêtes à tous


Il y a cent ans, des millions d'hommes se préparaient à passer Noël dans les tranchées après 5 mois d'un conflit déjà meurtrier. Après les sanglants assauts de l'été et de l'automne, les tranchées sont en place, témoins boueux et glacés de stratégies d'un autre temps combinées à un armement moderne, destructeur et fabriqué en grande série.


C'est dans ce contexte que la nuit de Noël 1914, des scènes de fraternisation ont lieu partout sur le front : sapins de Noël, échanges de denrées et de vin, messes communes dans le No man's land et même parties de football sont attestées en de nombreux endroits. La trêve de Noël n'aura sans doute jamais mieux porté son nom qu'en cette année 1914, une nuit où des ennemis ont réussi à faire preuve d'une humanité insoupçonnée. 

La guerre reprend cependant vite ses droits et les Etat-majors s'empressent d'organiser une rotation transversale des bataillons sur le front pour éviter que les mêmes hommes ne se retrouvent face à face... Sait-on jamais, à force de se connaitre, de comprendre qu'ils vivaient le même enfer, ils aurait pu ne plus avoir tellement envie de se battre...

Cette année de centenaire de 1914, il me parait logique de vous recommander de voir, ou revoir ce magnifique film de Christian Caron sorti sur les écrans en 2005. 

Joyeux Noël à tous !




Joyeux Noël

vendredi 19 décembre 2014

Première L : La ville et concours photo

Vous pouvez télécharger le début du cours sur la ville que nous avons commencé jeudi. Vous y retrouverez les photos d'Alès montrant l'extension urbaine de la ville depuis 1 siècle ainsi que l'exemple d'espace périurbain que je vous ai présenté en classe sur la périphérie de la ville de Pau. 

Pour mi-janvier, je vous rappelle que vous devez me rendre les travaux photos dont nous avons parlé en classe sur le thème des Espaces Périurbains. 

Vous devez me rendre 5 photographies au minimum.

Chaque photo doit être accompagnée :

D’une localisation précise de la prise de vue à l’aide d’une carte et/ou d’une image satellite.

D’un commentaire technique de la photo : choix du cadrage, des différents plans, de la luminosité, des retouches éventuelles…


D’un commentaire répondant à ces questions : qu’est-ce qui est pris en photo ? En quoi cela traite-t-il le sujet ?

Paysage périurbain à l'est de Pau, Olivier Bourda, 2012. Localisation 

mercredi 17 décembre 2014

Terminale S : Etats-Unis, suite et fin.

Vous pouvez vous procurer la fin de notre cours sur les Etats-Unis et le monde depuis 1945. 

Il s'agit de la séance 3 traitant de la puissance américaine depuis 2007 dans le contexte de la crise économique, de la montée en puissance de la Chine et de la politique étrangère plus multilatérale (ou moins unilatérale !) menée par Obama qui a succédé à Georges W. Bush en 2008. 

Il y sera beaucoup question de caricatures. En voici un (petit) aperçu :













mardi 16 décembre 2014

Première L : Valoriser et ménager les milieux

Vous pouvez télécharger le diaporama sur la première partie de notre thème de géographie "aménager et développer le territoire français."

Vous y trouverez les exemples qui nous ont servi en classe pour définir ce que sont les milieux mais aussi ce que l'on entend par valorisation et par la nécessité de les ménager.  Vous pouvez y trouver également les documents de l'étude de cas sur la valorisation des milieux alpins ainsi que le croquis sur les atouts et les contraintes du territoire français.

Pour rentrer dans ce sujet, nous pouvons développer l'exemple du reboisement du massif de l'Aigoual. Au XVIIIe siècle, une intense pression anthropique amène un déboisement quasi total du massif. Les conséquences sont dramatiques en terme de ruissellement sur les versants qui emportent les maigres sols mais aussi en terme d'inondations catastrophiques dans les vallées. 

La photo ci-dessous montre l'intense ravinement d'un versant largement déboisé au dessus du village de Balsièges (Lozère) en 1880. C'est là le résultat des précipitations très violentes qui touchent les Cévennes à l'automne, mais surtout du déboisement du versant qui dénude le sol et le rend très sensible au ravinement.


Les conséquences sont telles qu'un gigantesque reboisement du massif est entrepris à partir de 1875 par le Forestier Georges Fabre. Pour obtenir les financements nécessaires à ce chantier pharaonique qui s'étale sur près de 40 ans, Il démontre qu'une partie de l'ensablement du port de Bordeaux vient de la terre arrachée par les pluies dans le massif de l'Aigoual... Au total ce sont près de 68 millions d'arbres qui sont replantés sur tout le massif.

La photo ci-dessous en montre le résultat en 1970 : Prise au même endroit que la précédente, elle montre ce versant au dessus de Balsièges complètement reboisé en pin. 



L'histoire de ce reboisement est racontée dans un film réalisé par Marc Khanne en 2007 dont voici l'affiche et la bande annonce :




lundi 15 décembre 2014

Première DNL : 20th century wars in movies and comic books

You can download the slideshow on our topic : War, comic books and movies across the 20th century.



To know why American movies can be useful to understand History, you can read this previous article from my blog about movies and their context. You can also read this one about the TV series Homeland, a very relevant one to know about the American foreign policy nowadays. This one about a filmography of January 2013 could be also interesting... even if it's in French !

To prepare the work, it could be interesting to think about the links between the American film industry, the Government and the Pentagon :
National security issues are very often portrayed by Hollywood as global issues in American movies. With its worldwide audience, Hollywood is one of the main assets of the soft power made in USA to spread American values, National Security concerns... and to designate enemies.

As Jean Michel Valantin says in the conference you can watch below : "How do we apprehend the war in France (and all over the world) ? By watching American war movies !"



tv.aege

You can also watch this TV documentary to see how close are the links between Hollywood and the Pentagon. 


jeudi 11 décembre 2014

TS: Les Etats-Unis et le monde depuis 1945

Voici le début du cours sur notre 2e thème d'histoire de l'année : les Etats-Unis et le monde depuis 1945.

Une partie du cours porte sur le cinéma américain comme aspect d'une puissance globale qui en cumule tous les aspects, comme le dit Huber Védrine quand il parle d'Hyperpuissance en 1999 :

"En effet, la suprématie américaine d'aujourd’hui s'exerce aussi bien sur l'économie, la monnaie, la technologie, les domaines militaires que sur les modes de vie, la langue et les produits culturels de masse qui submergent le monde, modelant les pensées fascinant jusqu'aux adversaires des États-Unis. C'est pourquoi j'emploie le terme d'hyperpuissance."


Ainsi, le cinéma américain est un vecteur privilégié pour propager à l'échelle mondiale les valeurs, la culture, la société de consommation, mais aussi les enjeux de sécurité nationale. 

On peut illustrer rapidement ce que véhicule le cinéma avec l'exemple d'un (mauvais) film de Francis Lawrence sorti en 2007 : I am a legend. qui est l'adaptation d'un roman de Richard Matheson paru en 1954, dans un tout autre contexte. Il est d'ailleurs assez savoureux de constater à quel point l'adaptation diffère du roman original !

De quoi s'agit-il ? Un brillant et beau médecin (Will Smith, qui a déjà sauvé le monde dans d'autres films comme Independance Day ou Men in Black...) officier de la navy, un des derniers survivants d'une pandémie mondiale transformant les hommes en zombies, continue ses recherches dans un labo secret d'un New York post-apocalyptique. Peu avant de mourir (en héros bien sûr) il confie à une autre survivante une fiole de son sang qui contient l'anticorps au virus car il est immunisé. Cette dernière gagne le Vermont, où une petite colonie de survivants s'est installée, dans un pittoresque village rural américain, sis sur une jolie colline verdoyante, cernée de murailles gardées par des GI's. La fiole qu'elle apporte permet à l'humanité d'enrayer la pandémie. Dans le film, c'est donc bien ce médecin qui est une légende pour avoir, en se sacrifiant, transmis aux survivants le moyen d'éradiquer la pandémie. Voir la scène finale.

Ce happy end où les EU sauvent le monde, tout à fait commun dans le cinéma américain,  puise ses racines au plus profond des mythes qui entourent la fondation de ce pays.

On y trouve là  l'idée messianique et biblique de la "city upon the hill" professée par John Winthrop, immigrant puritain arrivé en 1629 et 1er gouverneur du Massachussets. On y voit aussi l'idée universelle du phare éclairant le monde depuis cette nouvelle Jérusalem que souhaitaient fonder ces Pères Pèlerins. 

Ce film nous en apprend aussi beaucoup quand on s'intéresse au contexte dans lequel il est tourné (2006-2007) mais aussi au livre de Richard Matheson dont il est une adaptation, écrit dans un tout autre contexte (1954) et qui permet une analyse tout à fait différente !

Quel est le contexte de 2007 ? Les EU, en fin de 2e mandat de Bush se sont rendu compte de l'échec de la doctrine de ce dernier (façonner le monde) qui a donnée lieu, entre autres, à la guerre d'Irak de 2003. L'Irak est un échec, le  retrait des troupes est d'ailleurs amorcé. La situation en Afghanistan n'est guère meilleure. Les EU ont découvert les limites de leur hyperpuissance. Et ces limites sont d'autant plus évidentes que 2007 voit l'émergence de la crise des subprimes qui en se propageant à l'ensemble de l'économie mondiale va donner la crise économique dans laquelle nous sommes encore plongés aujourd'hui. 2007 est donc une année qui voit remettre en cause le modèle économique américain, dont la puissance est d'ailleurs contestée par de grands émergents, au premier rang desquels la Chine. 

Par ailleurs, l'idée que ce modèle économique a des conséquences néfastes sur la planète et les sociétés humaines s'est largement propagée, y compris à travers le cinéma américain. Le documentaire Une vérité qui dérange où l'ex vice-président américain Al Gore se fait en 2006 l'apôtre du réchauffement climatique global et le blockbuster Le jour d'après en 2004 ont déjà mis sur le devant de la scène les problématiques climatiques liées aux activités humaines. C'est donc d'une Amérique qui doute d'elle même, d'une atmosphère de fin du monde, que les scénaristes du film sont largement imprégnés. Ce qui ne les empêche pas, de donner dans le happy end hollywoodien... Incorrigibles optimistes qu'ils sont !

Le livre dont est tiré le film est fait d'un tout autre bois : le "héros"est blanc, classe moyenne, employé, habite une maisonnette avec jardin dans une immense banlieue de Los Angeles et tente de survivre, dans son tout petit espace, aux attaques des mutants. Jamais il n'est question de sauver l'humanité. Le "héros" n'a pas d'autre horizon que sa banlieue, ne sait pas comment cela a commencé et n'a aucun contact avec d'autres survivants. Au contraire du battant Will Smith, il finit par abandonner la lutte quotidienne et "rejoindre"les mutants... signant en cela l'extinction de l'humanité sous sa forme originelle. 

Dans ce livre c'est l'espèce humaine qui est une légende pour la nouvelle espèce mutante qui règne désormais sur la planète. Et le message de l'auteur Richard Matheson est que l'espèce humaine peut finalement n'être qu'une parenthèse dans l'histoire de la terre, parenthèse oubliée puisque elle en devient légendaire. Il est vrai que le contexte de 1954 est radicalement différent : la guerre froide fait rage, la Guerre de Corée vient de s'achever, la menace de guerre nucléaire est bien présente dans les esprits, à la télévision au cinéma et dans les écoles, des films et des dessins animés apprennent les bons réflexes en cas d'attaque nucléaire... l'extinction de l'humanité, ou du moins des Etats-Unis et de l'URSS est donc bien à l'ordre du jour quand Matheson écrit son livre. C'est cette même atmosphère qui imprègne le livre de Pierre Boulle La planète des singes en 1963, que le cinéma américain adapte en 1968, avec Charlton Heston en vedette.
Image iconique de la fin du film La planète des singes (1968) 

Avec ce petit exemple on se rend donc bien compte à quel point le cinéma américain peut-être très utile si l'on s'intéresse aux enjeux stratégiques des EU et aux relations que les EU entretiennent avec le reste du monde.

Toutes choses étant égales par ailleurs, on pourrait aussi s'intéresser à la mode récente des films mettant en scène la destruction des EU et du monde, la pandémie "zombiesque" mondiale de World War Z l'attaque de la Maison Blanche dans The White House Down ou plus récemment Interstellar qui met en scène un monde au bord de l'extinction...


lundi 1 décembre 2014

Première DNL : topic #2

Please download the beginning of the slideshow on our second topic : War, comic books and cinema from WW1 to nowadays.

You'll find in it the questions you have to answer on Stanley Kubrik's "Paths of Glory" for Monday 15th of December and some specific vocabulary linked to this movie.

Private Arnaud facing the Court Martial, one of the key moments of the movie.