Affichage des articles dont le libellé est Développement durable. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Développement durable. Afficher tous les articles

dimanche 4 janvier 2015

2GT1 : Gérer les ressources énergétiques... suite et fin

Voici la fin du cours sur les ressources énergétiques que nous utiliserons cette semaine.

A la fin du diaporama, il est question de l'expérience que mène un belge flamand depuis 2008 : celle de mener une vie en consommant 80% d'énergie en moins. 

Je vous propose de regarder une conférence qu'il a donné à Ghand en juillet 2012. C'est en anglais, mais il parle lentement et c'est parfaitement compréhensible... et ça vous fera aussi travailler votre anglais. Enjoy !

 

dimanche 23 novembre 2014

2GT1 : L'enjeu énergétique


Comme le laisse supposer cette caricature parue en une du magazine américain The Economist en septembre 2005, les deux plus grandes puissances économiques de la planètes sont "droguées au pétrole" (Oil = pétrole en anglais). Leur développement, ainsi que celui de l'ensemble des pays industrialisés est basé, entre autres, sur la consommation à outrance de cette ressource non renouvelable qui est amenée à s'épuiser au cours de ce siècle. 

Outre les dégâts environnementaux en terme d'émissions de gaz à effet de serre par exemple, cette addiction empêche-t-elle d'imaginer des solutions durables aux enjeux énergétiques ? 

C'est un des enjeux qui seront au coeur de ce cours.

Vous  trouverez dans le diaporama l'introduction ainsi que l'étude de cas sur l'Alberta canadien qui débutera le cours.

Vous pouvez visionner ci-dessous le début du film H2Oil dont nous travaillerons sur les premières minutes en classe. 












lundi 17 novembre 2014

Seconde et toutes les classes : Les moissons du futur, un film absolument nécessaire !


Un film de Marie Monique Robin, sur un sujet qui ne fait pas partie des programmes de 1ere et de terminale, mais qui à mon sens devrait être vu par le plus grand nombre. Il y est question de ce que nous mangeons, et de la capacité que nous avons à pouvoir nourrir durablement la planète, même si elle est peuplée de 9 milliards d'habitants.


Ce film est très loin de tout ce qui a été fait sur le sujet jusque là, de façon plutôt alarmiste ou culpabilisante :

Marie Monique Robin avait déjà réalisée Le monde selon Monsanto où elle dénonçait la mainmise de l'industrie chimique des pesticides sur l'agriculture et les dangers que cela peut représenter, à la fois pour notre santé mais aussi pour l'environnement. De même, Jean Paul Jaud, dans Nos enfants nous accuserons, joue sur le même registre de dénonciation des dangers des engrais chimiques et des pesticides.

D'autres ont aussi montré les dérives de la production agro-industrielle, comme Erwin Wagenhoffer dans We feed the world. Souvenez vous des scènes écoeurantes d'élevage et d'abattage industriel de poulet.


Tous ces films avaient un point commun, ils dénonçaient un système. Ce faisant, ils contribuaient également à nous culpabiliser sur le mode : "voyez le système détestable que nous, consommateurs, avons laissé se mettre en place". N'offrant pas vraiment de perspectives, ces films qui sont par ailleurs tous de très grandes qualités, pouvaient ainsi rater leur cible, car ils n'(entre)ouvrent que très peu de portes de sorties des systèmes qu'ils dénoncent.




Mais  "Les moissons du futur" est dans une toute autre logique. C'est à mon avis le film le plus intelligent qui ait été fait sur ce sujet, car il remet en cause bien des a priori que nous avons sur l'agriculture biologique et nous montre que les solutions pour une agriculture socialement équitable, économiquement viable et écologiquement soutenable, en bref DURABLE,

EXISTENT et PEUVENT ETRE MISES EN PLACE !



Pour regarder le film en intégralité : 

lundi 3 novembre 2014

2GT1 : nourrir les hommes

Vous pouvez télécharger le diaporama du cours sur la séquence "Nourrir les hommes". Vous y trouverez les photos de Peter Menzel dont nous nous sommes servis en classe, mais aussi les schémas qu'il faut recopier au propre. 

N'hésitez pas à suivre quelques liens vers des ressources additionnelles comme cette série de photos sur la déforestation en Indonésie publiée par le site Francetvinfo en décembre 2011.




Quel rapport avec notre thème me direz-vous ? 

Tout simplement que ce pays laisse raser entre 1 et 3 millions d'hectares de forêt vierge chaque année pour planter d'énormes surfaces de palmiers à huile et devenir ainsi le premier producteur au monde d'huile de palme. Une huile végétale à bas prix dont les industriels de l'agro-alimentaire sont de très gros consommateurs, et nous avec : pâtes à tartiner, biscuits, glaces, fromages, biscuits apéritifs, céréales... Pour une liste plus complète consulter ce blog par exemple.

Dans le cadre d'une demande mondiale croissante, l'Indonésie a fait de cette activité un pilier de son développement économique et de la croissance de son PIB. 




On peut par contre s'interroger sur la durabilité de telles pratiques qui s'étendent bien au delà de l'Indonésie, en Afrique équatoriale et en Amérique du sud par exemple. Presque 13 millions d’hectares de forêts sont rasés chaque année dans le monde.

 En effet, La déforestation est responsable de plus d'émissions de gaz à effet de serre que le secteur du transport. Elle provoque des rejets de dioxyde de carbone (CO2) qui varient entre 12 et 17% selon les études.
 

Cette interrogation sur la durabilité de ces pratiques est au coeur de cette caricature primée en 2010 au festival "Cartooning on Climate Change" tenu à Colombo au Sri lanka :


lundi 22 septembre 2014

2GT1 : Du développement au développement durable, début.

Voici le diaporama du cours à télécharger. Vous y trouverez les deux premières séances que nous venons de commencer. A vous de le lire, de revoir les commentaires de documents faits en classe et de suivre les liens qui sont autant de compléments au cours.

Pour vendredi 26, à l'issue de ce cours (séance 1) et des exercices faits en classe, vous devez tous être capables de :

- Connaitre et pouvoir expliquer les notions de développement et de développement durable

- connaitre et pouvoir expliquer les principaux indicateurs utilisés en classe pour mesurer le 
développement et ses inégalités

- connaitre et pourvoir expliquer sous forme de croquis, les inégalités de développement à l'échelle planétaire, d'un pays ou d'une ville.

A vous de jouer !


Caricature de Plantu parue dans le journal Le Monde

dimanche 8 décembre 2013

Seconde : l'énergie, suite et fin

Voici le diaporama de la fin du cours sur l'énergie. 

Comme la caricature de Plantu ci-contre peut le dire, en matière d'énergie renouvelable, il y a des solutions qui peuvent être de "fausses bonnes idées". 

Ce qui rend la problématique de l'épuisement des ressources non renouvelable d'autant plus complexe...

lundi 18 novembre 2013

Seconde : l'enjeu énergétique

Voici le début du cours sur l'enjeu énergétique que nous venons de commencer. 

Vous y retrouverez la partie "brève histoire des sources d'énergie" que nous n'avons pas traitée en classe ainsi que des liens pour approfondir certaines questions. 

Faites-en bon usage !

Caricature de Ramirez, auteur qui est publié régulièrement dans USA Today and The Weekly Standard
Légende : "Excusez-moi, je vais en avoir besoin pour ma voiture"

mercredi 9 octobre 2013

A tous les climato-sceptiques*

*  Climato-sceptique est un terme qui désigne les détracteurs du changement climatique, ou qui pensent que le réchauffement global ne serait pas causé par les sociétés humaines.

A tous ceux-là donc, mais aussi à ceux qui ne savent pas ou qui ne s'intéressent que vaguement à la question, à tous ceux qui, quelle que soit leur opinion sur le sujet auraient entendu, ces derniers temps, que le réchauffement climatique ferait une pause, ou bien que le GIEC* se trompait lourdement sur ses modèles de prédiction, je vous encourage à lire cet article de Stéphane Foucart, publié sur le site du Monde.fr.

Il est vrai que l'article est long et assez aride, au premier abord, mais pour qui à un minimum de curiosité intellectuelle, cela vaut le détour. Outre une analyse assez fine des mécanismes qui font que le climato-scepticisme a le vent en poupe, l'article regorge de percutantes courbes, qui sont autant de preuves à charge : visiblement le réchauffement n'est pas en pause, mais ses effets semblent plus conséquents que prévus. 

Un exemple : 


Cette courbe permet de comparer les mesures de la surface de la banquise d'été (courbe rouge) avec les différents scénarios qui avaient été prévus (toutes les autres courbes). 

Force est de constater que le recul semble plus prononcé que le pire des scénarios envisagés. En projetant simplement la pente descendante de cette courbe rouge, on arriverait à une totale disparition de la banquise d'été bien avant 2080, date qui avait été envisagée par le GIEC dans le cas du pire scénario possible...

Vous me direz, la banquise polaire on s'en moque un peu, à part priver de terrain de chasse quelques ours polaires mal léchés, quel est son intérêt ? Au contraire si elle disparait, de nouvelles routes commerciales vont s'ouvrir entre l'Europe, l'Asie et l'Amérique par le nord... plus besoin de Suez, de Panama, de longs détours...

C'est juste oublier un peu vite que la couleur claire de la banquise permet de renvoyer une grande partie du rayonnement solaire vers l'espace, agissant ainsi comme un miroir. La banquise disparaissant, la couleur de l'océan qui la remplace beaucoup plus sombre, fait que ce rayonnement est dorénavant, et de plus en plus, absorbé en grande partie par l'océan, accentuant d'autant son réchauffement... qui vient ensuite lui même accélérer la disparition de la banquise.

Bref, tout cela pour vous dire, que cet article est absolument nécessaire. Et si jamais vous êtes rebutés par toutes ces courbes et ces données, vous pouvez vous tourner vers le formidable album de BD de Philippe Squarzoni, Saison Brune, disponible au CDI et auquel j'avais consacré un précédent article. 


Pour terminer je vous laisse avec cette réflexion de Stéphane Foucart, auteur de l'article déja cité : 

"La raison pour laquelle il y a autant de climato-sceptiques, c’est qu’en matière de changement climatique, il faut dix secondes pour sortir une ânerie, et dix minutes pour expliquer pourquoi c’est une ânerie."

C'est en quelque sorte le même message ironique porté par Philippe Geluck dans cette caricature :



* Le GIEC ou  Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat  est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il a pour mission "d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation"

Le GIEC a été mis en place en 1998 et remet des rapports sur le réchauffement global à peu près tous les 5 ans . Une partie du 5e rapport du GIEC vient d'être rendu public le 27 septembre 2013.
En 2007, le GIEC a reçu le prix Nobel de la paix conjointement avec l'ex vice-président Américain Al Gore.

mercredi 22 mai 2013

Projet Timelapse : sidérant et éminemment géographique

Google s'est récemment associée avec la NASA et le magazine Time dans le projet Timelpase. Le terme lui même désigne une vidéo d'animation constituée de plusieurs images ou photographies prises à des intervalles de temps différents, souvent avec le même cadrage. Ce qui permet par exemple de reconstituer en quelques secondes la croissance d'une plante, d'un arbre voire d'un immeuble... Voir par exemple le récent exemple du One world Trade Center à New York publiée par le journal anglais The guardian :



Le projet Timelapse lui a pour but d'exploiter les images prises par le satellite Landsat qui depuis 1972 orbite autour de notre planète à 700 kilomètres d'altitude. Il lui faut 16 jours pour assurer une couverture "photographique" complète de la terre. Depuis 30 ans ce sont donc des millions d'images qui ont été prises. Dans un premier temps il a fallu sélectionner, année par année 2 millions d'images dépourvues de couverture nuageuse et donc exploitables. Pour le dire autrement, et pour les plus geek d'entre-vous, ce sont ainsi près de 1000 To d'images qui sont ainsi à traiter. Pour chaque année les ingénieurs ont assemblés des images de la terre de 1,78 milliards de pixels... chaque pixel représentant ici un carré d'environ 27m de coté.

Le résultat publié par le site Timelapse édité par Time et Google est assez impressionnant et permet de mesurer l'ampleur des changements survenus à la surface de la terre ces 30 dernières années. Le site, après une explication du projet, vous permet de visualiser des lieux où les modifications sont spectaculaires : la déforestation en Amazonie, l'irrigation dans le désert saoudien, l'extension de l'exploitation des schistes bitumineux de l'Alberta, l'extension hallucinante de de Las Vegas en plein désert et l'assèchement progressif du lac Mead qui l'alimente...

Il me semble que les animations Gif ci-dessous se passent de commentaires...















Ces images posent évidemment question, car elles permettent de visualiser immédiatement des changements importants qui sont quasiment invisibles car ils se font sur un temps long, à l'échelle d'une génération humaine. Ce type d'image fournit des arguments à tous ceux qui militent pour des conceptions plus durables du développement et de l'économie. C'est d'ailleurs un des buts du projet. Les données étant classées par thèmes comme : "Extreme ressources", "Climate change"ou "Urban explosion...

Et oui, pour les moins anglophiles d'entre-vous, l'inconvénient est que le site est en anglais... mais c'est bien-sûr une cerise sur le gâteau de tous ceux qui veulent "improve" leur "english" comme mes "european sections"... enjoy it !


Par ailleurs, mais sur le même sujet, je vous signale une excellente émission, "La Grande Table", qui a été diffusée sur France culture ce lundi 20 mai et dont l'intitulé vous laisse supposer tout l'intérêt qu'il peut y avoir à l'écouter en complément de cet article : "Comment la conquête de l'air a transformé la vision du monde". En effet, vu d'en haut, le monde est fondamentalement différent. Ne serait-ce que parce que la vision du monde offerte par le projet Timelapse n'est possible qu'en prenant de la hauteur...  

Or la photographie n'existe que depuis le milieu du XIXe siècle, conjuguée à la possibilité de s'élever dans les airs donne la 1ere photographie aérienne en 1858, prise à Paris depuis un ballon captif. (Merci Wikipedia)

L'émission fait aussi référence à une exposition sur le thème "Vu d'en haut" qui s'est ouverte le 17 mai au centre Pompidou de Metz.

Margareth Bourke-White photographiant du haut du Chrysler building,
New York, 1935
J'attire votre attention en particulier sur les passages de l'émission où la géographe Magali Reghezza intervient et qui pourrait intéresser en particulier les terminales qui ont travaillé sur la cartographie cette année. L'émission fait allusion bien-sur au projet Timelapse et rappelle par exemple que l'image de la terre dans son ensemble n'existe que depuis à peine 30 ans :

"La bille bleue" : 1ere photographie de la terre complètement éclairée
prise par la mission Apollo 17, le 7 décembre 1972.



lundi 24 septembre 2012

Saison brune, une BD à lire et à faire lire


Dans l'émission Parenthèse diffusée sur France Inter ce dimanche, Bruno Latour, Sociologue, anthropologue, philosophe des sciences, et professeur à Science Po Paris dit que son livre de chevet est cet album de BD de Philippe Squarzoni : "Une BD tout à fait étonnante sur le réchauffement climatique (...) sur les difficultés y compris pour les scientifiques à comprendre et expliquer les enjeux du réchauffement, (...) sur les contradictions de tout un chacun vis à vis du réchauffement (...) "


Comme ce livre est également mon livre de chevet en ce moment, je me suis dit qu'il devenait urgent de partager cela avec vous. Cette BD est un coup de poing à l'estomac, non par la description des mécanismes du réchauffement qui sont relativement bien connus du grand public (sinon, vous pouvez lire la 1ere partie, la démonstration est implacable), mais plutôt par le fait qu'elle met chacun face à ses contradictions sur ce sujet. Ici pas de culpabilisation, une introspection du comportement de l'auteur lui même, fait écho à la schizophrénie qui nous guette tous : je sais que prendre ma voiture consomme de l'energie fossile et rejette des gaz à effet de serre, mais c'est tellement confortable... et puis si je ne le fais pas, les autres le font... pourquoi me priver ?

Je vais demander au documentaliste de le mettre en tête de liste des ouvrages à acquérir cette année. Mais si certains sont intéressés, je peux toujours faire circuler le mien.

En attendant, voici un article sur un site spécialisé dans la BD pour vous éclairer davantage et une interview de l'auteur publiée sur le même site.


Vous pouvez également écouter l'émission de France Inter où Bruno Latour parle de son dernier livre : il nous explique pourquoi, malgré nos tablettes et nos téléphones portables, nous ne sommes toujours pas modernes. Mais que sommes nous alors? Il y est question du réchauffement et plus généralement de crise écologique.


Enfin, voici deux planches qui vous donnent un (très) petit aperçu de ce que contient cet énorme pavé de 460 pages mais qui se lit et se regarde passionnément.