You can download the last lesson of the year on the relationships between the UK and the European political project since 1948.
As the 3 next friday will be off, I offer you to talk about this last lesson on thursday during lunch time (12:30) at the library on a voluntary basis.
To sum up the lesson, some "funny" cartoons :
Leslie
illingworth, Daily Mail, 11 May 1948 after The Hague conference (1948 OlympicGamestook
place in London)
British cartoonist
Illingworth takes an ironic look at the proliferation
of conflicting plans for European unification in 1948
David Low
in the Manchester Guardian in April 1960 about the European Free Trade Association founded as an alternative to the EEC with
Austria, Denmark, Norway, Portugal, Sweeden and Switzerland…
A 1959
cartoon depicts Selwyn Lloyd, Britain's Foreign Secretary, rowing after Europe in his will to join the EEC
A funny cartoon of De Gaulle as the main obstacle for the UK to join the EEC in 1963
New
Zealand cartoonist Leslie Gibbard takes an ironic look at the issues
surrounding the forthcoming referendum to be held in June 1975 in the United
Kingdom on whether or not the country should remain in the European Economic
Community (EEC).
UKIP political posters during the European elections campaign of May 2014
You can download the beginning of our lesson on financial flows. At the end of the slideshow, please find some vocabulary linked to the lesson and the assignment for friday 10th of April. I won't be there next friday.
You can complete your understanding of tax havens and offshoring by watching those short videos. The first one could be nicknamed "offshoring for dummies".
The second one is a bit more complicated : it presents the work of the ICIJ (International Consortium of Investigative Journalists) an association trying to break through the secrecy of the shadowy world of offshore tax havens. Those journalists had access to datas on more than 100.000 offshore companies around the world and they published it on line on the Offshore Leaks Database. The video present the interest, and the goal of this database but also how to use it.
Download the slideshow of the beginning of our 2nd topic. You can find every documents we studied in class, the texts you have to study during the holidays, many documents to complete the lesson and many links to additional resources such as ...
... this Popeye cartoon of 1942 : "You're a sap Mr Jap" where we find the hero singlehandedly defeating the crew of a Japanese battleship in the Pacific Ocean.
During the war Hollywood worked hard to support the American war effort. Even Walt Disney made propaganda movies for the government. He was asked to create animation for a series of pictures produced by director Frank Capra for the U.S. Army. This "Why we fight" series included films such as “Prelude to War" and “War comes to America”. You really should watch them, they are both propaganda masterpieces !
He also made many cartoons such as this Donald Duck "Spirit of '43" to encourage patriotic Americans to file and pay their income taxes faithfully in order to help the war effort. The repeated theme in the film is "Taxes...To Defeat the Axis."
Après l'étude de cas sur le décolletage de la vallée de l'Arve dans la mondialisation, la généralisation (séance 2) se fera en inversée. De même la séance 4 sur les enjeux stratégiques. Vous pouvez d'ores et déjà y jeter un coup d'oeil avant que je vous donne pour les semaines suivantes une fiche d'objectif sur ces deux séances.
Port
à conteneurs de Yangshan, installé sur une île artificielle
au large de Shangai et relié au continent par un pont
de 32 km dont 26 au dessus de la mer… Les quais s’étirent sur près de 6km.
En complément au cours, vous pouvez regarder la video ci-dessous qui explique le fonctionnement d'une base de données baptisée "Sourcemap". Celle-ci permet de connaitre la provenance et les trajets que font des produits de grande consommation (aliments, vêtement, ordinateurs, téléphones mobiles...) avant de nous parvenir. Pour en savoir plus, voirle précédent article sur ce blog.
Dans le même ordre d'idée, vous pouvez vous référer également à ce précédent article, qui traite de deux sites assez étonnants, qui permettent de suivre le trafic maritime et le trafic aérien en temps réel. Incroyable, peut-être retrouverez vous la trace du vol MH370 de la Malaysian Airlines ?!
Ci-dessous, une capture d'écran du site Marinetraffic.com qui permet de suivre en temps réel l'intégralité des flux maritimes mondiaux :
Ci-dessous, une capture d'écran du site Flight radar 24, qui fait la même chose pour les flux aériens :
A l'heure ou l'Ecosse se prononce par référendum sur son indépendance du Royaume-uni, retour sur les nations de Grande Bretagne et d'Irlande à travers le sport et les hymnes.
En Ecosse :
Supporter écossais grimés à la mode William Wallace
Jusque dans les années 1990 l'hymne qui est joué lors des rencontres internationales du XV écossais est le God Save the Queen car l'Ecosse est une des 4 nations du Royaume Uni.
Mais dans les années 70, des supporters écossais entonnent régulièrement un nouveau chant composé en 1967 par un groupe folk, les Corries : le fameux "Flower of Scotland". Il est d'ailleurs à noter que ce chant est pour la 1ere fois entonné dans un stade à l'occasion d'une tournée du XV du chardon en Afrique du Sud en 1974. Nous retombons ici sur une problématique vue en classe concernant le nationalisme des supporters qui ne s'exprime jamais mieux qu'à l'étranger.
Toujours est-il qu'officiellement l'hymne officiel reste le "God Save the Queen", même si le "Flower of Scotland" devient un chant très prisé des supporters écossais qui ne manquent pas une occasion d'encourager leur équipe en le reprenant avec ferveur. Pour leurs adversaires, entendre ce chant est d'ailleurs souvent mauvais signe dans le stade de Murrayfield à Edimbourg : cela signifie que le traditionnel fighting spirit écossais est bien au rendez-vous et que vous êtes en train de vous faire concasser... bref.
En 1990, lors du dernier match du tournoi des 5 nations opposant l'Ecosse et l'Angleterre, la fédération écossaise a l'idée de faire jouer cet air, devenu entretemps un hymne écossais officieux. L'enjeu est d'importance car le match doit décider de la victoire dans le tournoi. On peut imaginer que c'est une façon pour les officiels de mobiliser tout un peuple derrière son équipe et de s'affranchir, du moins de façon symbolique, de la tutelle du grand frère anglais. En l'occurrence cela fonctionna, car l'Ecosse remporta le match 13-7 et fit le grand chelem dans le tournoi, le dernier pour l'Ecosse à ce jour. Sur cette vidéo, le journaliste anglais Mark Owen nous remet dans l'ambiance de ce premier "Flower of Scotland" de 1990.
Sur un autre sujet, mais toujours en rapport avec le rugby et l'histoire, on peut dire également qu'à l'occasion de chaque match entre ces deux nations est mis en jeu un trophée particulier : la Calcutta Cup. Il s'agit de ce souvenir d'un match ayant opposé des joueurs anglais à des joueurs écossais, gallois et irlandais en 1872 à Calcutta, et qui fut le premier match de rugby sur le continent asiatique. Bien entendu ce trophée, remis en jeu à chaque rencontre entre l'Angleterre et l'Ecosse depuis 1879, rappelle aussi la colonisation de L'Inde par l'empire britannique.
Mais revenons à Flower of Scotland.
En 1993, un vote est organisé pour déterminer l'air qui doit être joué à chaque rencontre du XV écossais : C'est le "Flower of Scotland" qui l'emporte devant un autre air traditionnel, et guerrier : "Scotland the brave" (voir et entendre ici). Depuis lors c'est l'hymne qui accompagne le XV écossais : ci dessous à l'occasion d'un match contre la France en 2008, où pour la 1ere fois le 2e couplet se fait a capella... A vous donner la chair de poule !
Les paroles si elles sont à la gloire de l'Ecosse, de ces paysages "your wee bit hill and glenn" et de son peuple, la "fleur d'écosse", sont aussi ouvertement contre l'Angleterre. La chanson est un rappel des victoires écossaises de William Wallace et Robert Bruce du XIVe siècle contre les armées d'Edouard II d'Angleterre, celles "d'un peuple qui s'est levé et a renvoyé chez lui les armées du roi Edouard, pour qu'il y réfléchisse à deux fois" :
Those days are past now And in the past they must remain But we can still rise now, And be the Nation again That stood against him (England!) Proud Edward's army And sent him homeward Tae think again.
On peut noter que le (England) crié par les supporters entre "him" et "Proud Edward's army" était à l'origine un "bastard" pour le moins peu équivoque quant au contenu de la chanson... certes édulcoré légèrement depuis.
Sur ces querelles anglo-ecossaise vous pouvez voir l'excellent film, bien que très romancé, (Hollywood oblige) de Mel Gibson : Brave Heart. Il s'agit d'une sorte de "biopic" de William Wallace, héros de la lutte des écossais contre la couronne d'Angleterre au tournant du XIIIe et du XIVe siècle. Je vous conseille bien sur de le voir en VO. On distingue assez bien les accents entre anglais, australo-américain (Mel Gibson qui fait des efforts pour avoir l'accent le plus écossais possible) et certains accents écossais... à couper au couteau. Quant à la musique de la bande son, elle est tout simplement extraordinaire !
On peut enfin noter que l'indépendantisme écossais a repris de la vigueur depuis quelques années. Le Premier Ministre Cameron a même signé un accord avec le Parlement écossais pour l'organisation d'un referendum sur la question de l'Indépendance de l'Ecosse en 2014.
- En Irlande
Concernant l'Irlande, la question est plus épineuse encore qu'un chardon écossais. Il faut dire que la querelle, pour ne pas dire la guerre, entre l'Irlande et l'Angleterre est beaucoup plus récente que le XIVe siècle et bien encore dans les esprits, si ce n'est dans les chairs... Pour cela il suffit d'aller faire un petit tour à Belfast et à Derry pour constater que les plaies sont encore bien ouvertes entre les deux nations.
Ci-dessous, dans un quartier loyaliste et protestant, fidèle au RU, on commémore les morts de l'association pour la défense de l'Ulster (à gauche), quand dans des quartiers républicains et catholiques, on se souvient de l'insurrection de la Pâques 1916 (a droite).
La problématique de l'hymne est aussi intimement liée à l'histoire ce cette île et de ces relations tumultueuses avec son voisin britannique... Petit rappel :
L'Irlande essentiellement catholique est anglaise depuis Henri VIII (milieu du XVIe siècle) qui en entreprend la conquête (la colonisation ?) et confisque les terres au profit de Lords anglais. C'est aussi le moment où Henri VIII pour des raisons personnelles et peu avouables (il veut divorcer de son épouse, ce qui se fait assez peu à l'époque il faut le dire, pour épouser Anne Bolleyn dont il est fou amoureux mais qui se refuse à lui tant qu'il ne l'épouse pas... on peut comprendre le pauvre homme !), rompt avec le Pape et prend la tête de l'Eglise Anglicane, sorte de synthèse du catholicisme et de la Réforme protestante. La majorité des anglais étant par la suite protestant... mais on s'égare.
Après de nombreuses révoltes irlandaises écrasées dans le sang, la guerre civile de 1919-1921, menée par Michael Collins et Eamon de Valera, qui débute immédiatement après la fin de la 1ere Guerre Mondiale et qui fait suite à l'insurrection de Pâques de 1916, aboutit à l'indépendance de la République d'Irlande : toute l'Irlande est indépendante... moins la province de l'Ulster qui reste sous contrôle de la couronne britannique.
Sur la guerre d'indépendance irlandaise, vous pouvez regarder le très beau Michael Collins de Neil Jordan dont voici la bande annonce :
Ou bien le très émouvant Le vent se lève de Ken Loach, palme d'or à Cannes en 2007
Pour faire le lien avec le sport, le rugby qui a commencé à se pratiquer en Irlande comme en Angleterre dans le dernier quart du XIXe siècle se superpose aux sports typiquement irlandais qui préexistent dans l'Ile depuis plusieurs siècles : le football gaélique et le Hurling. Ainsi le rugby est souvent vu par les nationalistes irlandais comme le sport des anglais par opposition aux sports gaéliques comme le Hurling. Par parenthèse, le hurling, un sport extrêmement rapide et spectaculaire, gagnerait à être mieux connu :
Les événements de 1920 au stade de Croke Park à Dublin renforcent cette opposition : le 20 novembre des militaires anglais tirent sur la foule faisant 14 morts, dont le capitaine de l'équipe de Tiperrary, Michael Hogan. Une tribune du stade actuel porte son nom. Ce premier "Bloody Sunday", est régulièrement commémoré à Croke Park, et l'histoire est ravivée en 2007 quand la fédération des sports gaéliques autorise le XV Irlandais à jouer à Croke Park les matchs du tournoi des 6 nations, le temps que le stade habituel du rugby, celui de Lansdowne Road soit rénové... La rencontre qui oppose l'Irlande à l'Angleterre dans ce stade chargé d'histoire cette année là reste un grand moment : les joueurs irlandais transcendés atomisent le XV de la rose par 43-13... le plus grand écart jamais enregistré en faveur de l'Irlande contre l'Angleterre...
Quelques images de ce match mémorable pour les irlandais et tous ceux qui l'ont vu. Ecoutez bien ce que dit Ollie Campbell, ancienne gloire de l'équipe d'Irlande dans les années 80, à la toute fin du reportage, à propos de sa fierté d'être irlandais ce jour là.
Dans ce contexte, la problématique de l'hymne à jouer pour l'équipe irlandaise de rugby ne prend que plus de relief, sachant qu'elle représente toute l'Irlande depuis sa création en 1875 : Les 3 provinces de la République d'Irlande (Leinster, Munster, Connacht), plus la province de l'Ulster en Irlande du Nord. De façon tout à fait unique, l'équipe d'Irlande de rugby représente donc bien une nation, mais surtout deux entités politiques différentes : la République d'Irlande et le Royaume-Uni. Cela est du au fait que l'indépendance de l'Irlande n'a eu lieu que plus de 50 ans après la création de l'équipe. Pour les Irlandais, cette équipe est donc aussi tout à fait symbolique d'une Irlande une et indivisible...
La question de l'hymne est pendant longtemps liée au stade dans lequel l'équipe se produit : entre 1922 et 1953, l'équipe d'Irlande joue alternativement à Dublin (Rep. d'Irlande) et à Belfast (Irlande du Nord). Quand elle joue à Dublin, c'est l'hymne de la République d'Irlande qui est joué, "l'Amhràn na bhFiann" ou "La chanson du soldat".
Par contre quand elle joue à Belfast, c'est bien le "God save the Queen" qui est joué. Pour les matchs à l'extérieur, la solution qui est trouvée est de ne pas jouer d'hymne du tout ! Dans tous les cas, l'hymne fait toujours des mécontents. Les irlandais du nord loyalistes ne se sentent pas représentés par cette "chanson du soldat" chantée à l'origine par les miliciens nationalistes pendant la guerre civile et qui est tout entière à la gloire de l'indépendance irlandaise. De leur côté les Irlandais "du sud" ne supportent pas le "God Save the Queen" pour des raisons évidentes. Quant aux supporters lors des matchs à l'extérieur, sans hymne, ils perdent une occasion de manifester l'attachement à leur équipe, dont nous avons déjà dit qu'il n'est jamais aussi fort que lors des matchs à l'étranger...
Ce n'est qu'en 1995 que la fédération irlandaise de rugby commande un chant qui puisse représenter toute l'Irlande du rugby : c'est l'"Ireland's Call". Le chant est composé par Phil Coulter dans une optique très consensuelle et rugbystique : il s'agit de réunir les 4 provinces dans un même élan de fraternité, "épaule contre épaule" pour "combattre jusqu'à ce que nous ne puissions plus combattre". Voir les paroles en gaélique et en anglais : ICI
Pour autant, tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, car si à l'extérieur c'est uniquement "Ireland's Call" qui est joué, lors des matchs à Dublin, c'est encore deux hymnes qui sont joués, car le protocole rajoute à l'Ireland's Call, "le chant du Soldat" qui reste l'hymne officiel de la République d'Irlande. La polémique a faillit être ravivé en 2007 au moment de la coupe du monde jouée conjointement en France et en Angleterre, car l'IRB (International Rugby Board) qui organise l'évènement envisagea de faire jouer "Ireland's Call" est "God save the Queen" pour l'équipe d'Irlande...
Ci dessous, le "God save the Queen", "Amhràn na bhFiann" et "Ireland's Call" joués et chantés lors du mémorable match de 2007 contre l'Angleterre au Croke Park de Dublin.
- Pays de Galles
Le Pays de Galles est intégré à la couronne britannique depuis le XIIIe siècle. De façon un peu paradoxale, c'est la nation qui est surement la mieux intégrée à la couronne, mais aussi celle où le particularisme culturel s'exprime le plus, ne serait-ce que par la langue gaélique, 2e langue officielle du Pays de Galles qui est présente partout. Les relations avec le grand frère anglais sont pacifiées depuis longtemps.
Cela n'empêche pas le pays de galles d'avoir un hymne bien à lui, peut-être le plus beau des trois : "Hen Wlad fy Nhadau" ou "Land of my father". Il y est question des "vertes vallées galloises" mais aussi de la culture celtique, celle des "bardes", de la "langue ancienne" et des "harpes".
Il s'agit d'un chant du milieu du XIXe siècle, qui n'a pas le statut officiel d'hymne national, mais qui est joué et chanté à chaque rencontre du Pays de Galles depuis 1968, et ce exclusivement en gaélique
A ce propos, on peut signaler que les choeurs gallois sont légendaires pour tout vieil amateur de rugby. Parlez-en aux anciens joueurs qui sont allés défier "les diables rouges" des années 70 dans leur antre de l'Arms park de Cardiff. Un exemple ici pour une rencontre Galles-France de 1968, où l'on s'aperçoit qu'à l'époque le "God save the Queen" est joué (et sifflé par le public) avant que le "Hen Wlad fy Nhadau" ne soit repris par tout le stade.
Et ici une version plus récente au Millenium stadium en 2012.
Concernant l'histoire du Pays de Galles, vous pouvez utilement voir le film magistral de John Ford (1941) How green was my valley qui adapte en 1941 un roman du même nom de l'auteur gallois Richard Llewellyn. L'action se place dans un village de mineurs gallois à la fin du XIXe siècle, dont le réalisateur nous raconte l'histoire à travers l'itinéraire de la famille Morgan, avec ses joies, mais aussi ses peines... Une vision hollywoodienne certes, mais dont le naturalisme ne serait pas renié par Emile Zola. Une excellente analyse de ce film magistral : ICI. L'extrait ci-dessous se situe au début du film, au moment de l'anniversaire de Mme Morgan que tout le village vient célébrer en chantant. La suite est bien entendu moins idyllique entre baisse de salaires, accidents à la mine, renvoi de mineurs...
You can find THERE the slideshow about Mumbai.
For next friday Read it, analyze the documents and be sure you know or can explain :
- why is Mumbay a rising city of an emerging country ?
- what is the GDP and GDP per capita ?
- That "Bollywood"is not a chewing gum brand
- Why was the site of Mumbay not very suitable to host a "megacity" of 21 million inhabitants ?
- Why can we say this city is full of inequalities.
A 1893 map of Mumbai and a today satellite picture... a bit different isn't it ?
First par of our last topic of the year. You can follow the links to the transcriptions of Winston Churchill speeches we studied in class. You can also listen to extracts of those speeches.
Former Prime Minister Winston Churchill at the European Congress in The Hague, 1948
Hereyou can download the end of our lesson on The USA sans the world since 1918.
After the "shaping the world" doctrine of Georges W. Bush administration, we can see Barack Obama's foreign policy like Paresh Nath in the Indian National Herald in 2009 :
Or like this by the same cartoonist in 2011 :
Some american editorialists says that Obama don't have any foreign doctrine because he 's a pragmatist. On one hand he turned to a multilateral policy from the unilateralism of former President Georges Bush, but on the other hand the killing of Ben Laden in pakistan in 2011, the rise of drone strikes in Pakistan, Yemen or Afghanistan, and the spread of large scale intelligence stated his will to defend The USA's interests worldwide.
Remarkably this drone strike issue was the heart of Homeland TV series season 1 in 2011.
The plot in a few words :
A U.S. Army Delta Force team in
Afghanistan has found United States Marine Corps sergeant Nicholas Brody who
had been believed killed in Iraq eight years earlier during 2003. The CIA, the
political establishment and the whole country, believe Brody to be a war hero.
But during a lot of episodes, flashbacks show that Brody had been taken out of
captivity by Abu Nazir, a top leader of Al Qaeda, in order to teach his son,
Isa, English. Brody came to love the boy and when he was killed in a U.S. drone
attack, Brody vowed revenge on his own country. He revealed what he really is :
a terrorist and a spy for al-Qaeda.
Homeland season 1 trailer :
To know more about the Obama's foreign policy, you can watch this MSNBC tv show of January 2013 :
There you can dowload the part of the slideshow dedicated to the Reagan years and the end of the Cold War.
During those 1980's, American values spread worldwide due to the incredible soft power machinery of Hollywood.
Follow the links to several movie trailers I've included into the slideshow to understand the differences between the movie production the decade before (1970's) and during the Reagan Presidency.
The world according to Ronald Reagan. A David Horsey political cartoon of 1987 (Click to a lately version)
We can also talk about history with some songs...
For example, in 1985 a period of tension due to Reagan project of SDI, Sting sang Russians. This song talked about the dangerosity of nuclear era "Openheimer's deadly toy" , criticized Reagan SDI policy " Mr Reagan says 'we will protect you' I don't subscribe to this point of view" but was also a call for peace "there's no such thing as a winnable war/It's a lie we don't believe anymore" and negotiation between the two superpowers "There's no monopoly on commonsense on either side of the political fence". He concluded with a famous "I hope the Russians love their children too"... Symbolic of the fear of a nuclear war. (Clic to read the lyrics)
A few years later in 1990 Klaus Meine, vocalist of Scorpions, a German rock band, composed "The Wind of change" to celebrate the end of the Cold War, and the fall of communism across eastern Europe. He was inspired by a visit n Moscow in 1989. But the song was only successful in 1991, after the fail of the attempted coup that collapsed the Soviet Communist Party. The song was also a commercial worldwide succes with around 14 million copies sold. Artistically it's a very good ballad to listen, the kind only rock band can make ! (Click to read the lyrics)
The early 1990's was a period of hope for a whole generation.
There is the slideshow of the lesson. You can find every documents we studied in class and many links to additional resources.
Herblock, Washington Post, 1965
Context :
After the State Department
announced the possibility of a direct American combat role in Vietnam, the
White House issued "clarifications," insisting that there had been no
change in policy.
On June 16, 1965, the Defense Department announced that
21,000 additional soldiers including 8,000 combat troops would go to Vietnam,
bringing the total U.S. presence to more than 70,000 men. President Lyndon
Johnson continued to obscure the extent of American involvement, contributing
to a widespread perception of political untrustworthiness.
The Gulf of Tonkin
Resolution, based on a never-verified report of an attempted attack on an
American ship, passed the Senate with only two dissenting votes, and gave
Johnson all the authority he felt he needed to proceed with the escalation.
Cet article est inspiré par le sujet de TPE qu'a choisi un groupe de ma 1ere L, mais s'adresse à tous !
Depuis que ces élèves se sont lancées dans ce TPE mon attention sur le sujet s'est aiguisée. Ainsi quand j'entends ce midi que l'émission La grande tablesur France culture est consacrée à un photographe de guerre mondialement célèbre, James Nachtwey, mon sang ne fait qu'un tour, j'augmente le volume tout en abandonnant mon épluchage des chataignes récoltées dimanche... bref, je ne vais pas vous raconter ma vie.
Quand je dis photographe célèbre, je précise que pour ma part je n'avais jamais entendu le nom de James Nachtwey jusqu'à aujourd'hui. Il faut un début à tout et je remercie mes élèves de 1ere L d'avoir choisi ce sujet qui m'a mis sur sa piste. J'espère à mon tour vous fournir un peu d'inspiration.
James Nachtwey devant "Sacrifice", fresque de 11 mètres composée de photos de soldats blessés en Irak. (ARNO BURGI/EPA/MAXPPP)
L'emission du jour donc lui est consacrée à l'occasion de l'ouverture des Rencontres Photographiques Bayeux Calvados qu'il préside cette année après avoir remporté par 2 fois le prix des correspondants de guerre.
L'émission est à réécouter ici, l'interview démarre au bout de 6 minutes.
L'entretien est passionnant, par la voix profonde et grave du photographe, par ses propos empreints d'une humanité bouleversante quand on songe que cet homme a été au coeur des pires conflits depuis 1981, mais aussi par la justesse de ses analyses sur le rôle et la place du photographe dans nos sociétés démocratiques. Au passage je rends hommage à la radio qui laisse l'invité s'exprimer en anglais avant de proposer une traduction de ce qu'il dit : une aubaine pour moi et tous ceux qui veulent s'entrainer à l'anglais et un délice à entendre !
C'est un homme réellement habité par une mission que l'on découvre, celle de témoigner des horreurs de son temps afin d'éviter qu'elles ne se reproduisent. C'est d'ailleurs avec cette "profession de foi" que James Nachtwey accueille les visiteurs de son site internet :
"I have been a witness, and these pictures
are
my testimony. The events I have recorded should
not be forgotten and must not be repeated."
Enfant soldat au Congo, James Nachtwey, 2008
Pour être sûr que cette mission soit remplie, notre homme s'est fixé une ligne de conduite : tout photographier, tout montrer. C'est aux journaux, à la presse de juger si les photos sont montrables ou non, mais lui veut tout capturer, même ce qui n'est pas montrable.
Pour cela, il a fait sienne la devise de Robert Capa "si la photo n'est pas bonne c'est que je ne suis pas assez prêt". En la matière cet illustre prédécesseur en connaissait un rayon, lui qui débarquait à Omaha Beach avec la 1ere vague d'assaut des GI's américains...
Un GI américain pris par Robert Capa, Omaha Beach, 6 juin 1944
... ou fixait la mort d'un soldat républicain espagnol au coeur des combats dans la région de Téruel :
Robert Capa : Mort d'un milicien espagnol, 1936
Une photo qui n'a pas fini de faire parler d'ailleurs tant elle a été soumise à controverse... mais c'est une autre histoire, qui vaudrait à elle seule un long article.
Quant à Robert Capa, il paie de sa vie cette volonté d'être au coeur de l'action : tué par une mine en Indochine le 25 mai 1954 alors qu'il couvre la guerre d'Indochine aux côtés de l'armée française.
James Nachtwey, en digne héritier de Capa veut lui aussi être au plus prêt de l'action : cette photographie ci-dessous en témoigne.
James Nachtwey, au plus prêt de l'action
Cette image est absolument saisissante, d'abord parce que l'on n'a pas l'habitude de voir ainsi le contrechamp d'une photographie de guerre, mais aussi par ce qu'elle raconte de la détermination de notre homme à témoigner en toutes circonstances.
Cette image est d'ailleurs celle de l'affiche d'un documentaire de 2002 "War Photographer" qui lui est consacré.
Il est le fruit d'un travail incroyable que mène le cinéaste suisse Christian Frei auprès de James Nachtwey, qu'il suit partout pendant 2 ans. Il a entre autre l'idée géniale de fixer une mini caméra sur le boitier du photographe, de sorte qu'il peut filmer tout ce que voit ce dernier. Cela permet aussi de montrer à quel point le photographe est proche de l'action, mais aussi de réfléchir à ce qu'il choisit de photographier.
Ces images sidérantes sont visibles sur la bande annonce ci-dessous :
Pour terminer cet article je vous invite à regarder un extrait de ce film où Nachtwey explique, en anglais (les euros c'est pour vous !), la vision qu'il a de son métier et de sa mission de photographe de guerre...
... ainsi qu'une conférence qu'il a donnée en mars 2007 aux Etats-Unis, dans laquelle il raconte son parcours, ses idéaux et sa mission.
La conférence est illustrée par un grand nombre de ses remarquables photos, prises sur tous les théâtres de conflit, de l'Irlande du Nord à l'Afrique du Sud, de la Yougoslavie à la Tchétchénie, de l'Afghanistan à l'Irak, du Rwanda au Nicaragua...
Là aussi c'est en anglais, mais les sous-titres sont en français. Pour ceux qui le veulent sans sous-titres ou avec des sous-titres anglais, c'est ICI.