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lundi 15 décembre 2014

Première DNL : 20th century wars in movies and comic books

You can download the slideshow on our topic : War, comic books and movies across the 20th century.



To know why American movies can be useful to understand History, you can read this previous article from my blog about movies and their context. You can also read this one about the TV series Homeland, a very relevant one to know about the American foreign policy nowadays. This one about a filmography of January 2013 could be also interesting... even if it's in French !

To prepare the work, it could be interesting to think about the links between the American film industry, the Government and the Pentagon :
National security issues are very often portrayed by Hollywood as global issues in American movies. With its worldwide audience, Hollywood is one of the main assets of the soft power made in USA to spread American values, National Security concerns... and to designate enemies.

As Jean Michel Valantin says in the conference you can watch below : "How do we apprehend the war in France (and all over the world) ? By watching American war movies !"



tv.aege

You can also watch this TV documentary to see how close are the links between Hollywood and the Pentagon. 


jeudi 11 décembre 2014

TS: Les Etats-Unis et le monde depuis 1945

Voici le début du cours sur notre 2e thème d'histoire de l'année : les Etats-Unis et le monde depuis 1945.

Une partie du cours porte sur le cinéma américain comme aspect d'une puissance globale qui en cumule tous les aspects, comme le dit Huber Védrine quand il parle d'Hyperpuissance en 1999 :

"En effet, la suprématie américaine d'aujourd’hui s'exerce aussi bien sur l'économie, la monnaie, la technologie, les domaines militaires que sur les modes de vie, la langue et les produits culturels de masse qui submergent le monde, modelant les pensées fascinant jusqu'aux adversaires des États-Unis. C'est pourquoi j'emploie le terme d'hyperpuissance."


Ainsi, le cinéma américain est un vecteur privilégié pour propager à l'échelle mondiale les valeurs, la culture, la société de consommation, mais aussi les enjeux de sécurité nationale. 

On peut illustrer rapidement ce que véhicule le cinéma avec l'exemple d'un (mauvais) film de Francis Lawrence sorti en 2007 : I am a legend. qui est l'adaptation d'un roman de Richard Matheson paru en 1954, dans un tout autre contexte. Il est d'ailleurs assez savoureux de constater à quel point l'adaptation diffère du roman original !

De quoi s'agit-il ? Un brillant et beau médecin (Will Smith, qui a déjà sauvé le monde dans d'autres films comme Independance Day ou Men in Black...) officier de la navy, un des derniers survivants d'une pandémie mondiale transformant les hommes en zombies, continue ses recherches dans un labo secret d'un New York post-apocalyptique. Peu avant de mourir (en héros bien sûr) il confie à une autre survivante une fiole de son sang qui contient l'anticorps au virus car il est immunisé. Cette dernière gagne le Vermont, où une petite colonie de survivants s'est installée, dans un pittoresque village rural américain, sis sur une jolie colline verdoyante, cernée de murailles gardées par des GI's. La fiole qu'elle apporte permet à l'humanité d'enrayer la pandémie. Dans le film, c'est donc bien ce médecin qui est une légende pour avoir, en se sacrifiant, transmis aux survivants le moyen d'éradiquer la pandémie. Voir la scène finale.

Ce happy end où les EU sauvent le monde, tout à fait commun dans le cinéma américain,  puise ses racines au plus profond des mythes qui entourent la fondation de ce pays.

On y trouve là  l'idée messianique et biblique de la "city upon the hill" professée par John Winthrop, immigrant puritain arrivé en 1629 et 1er gouverneur du Massachussets. On y voit aussi l'idée universelle du phare éclairant le monde depuis cette nouvelle Jérusalem que souhaitaient fonder ces Pères Pèlerins. 

Ce film nous en apprend aussi beaucoup quand on s'intéresse au contexte dans lequel il est tourné (2006-2007) mais aussi au livre de Richard Matheson dont il est une adaptation, écrit dans un tout autre contexte (1954) et qui permet une analyse tout à fait différente !

Quel est le contexte de 2007 ? Les EU, en fin de 2e mandat de Bush se sont rendu compte de l'échec de la doctrine de ce dernier (façonner le monde) qui a donnée lieu, entre autres, à la guerre d'Irak de 2003. L'Irak est un échec, le  retrait des troupes est d'ailleurs amorcé. La situation en Afghanistan n'est guère meilleure. Les EU ont découvert les limites de leur hyperpuissance. Et ces limites sont d'autant plus évidentes que 2007 voit l'émergence de la crise des subprimes qui en se propageant à l'ensemble de l'économie mondiale va donner la crise économique dans laquelle nous sommes encore plongés aujourd'hui. 2007 est donc une année qui voit remettre en cause le modèle économique américain, dont la puissance est d'ailleurs contestée par de grands émergents, au premier rang desquels la Chine. 

Par ailleurs, l'idée que ce modèle économique a des conséquences néfastes sur la planète et les sociétés humaines s'est largement propagée, y compris à travers le cinéma américain. Le documentaire Une vérité qui dérange où l'ex vice-président américain Al Gore se fait en 2006 l'apôtre du réchauffement climatique global et le blockbuster Le jour d'après en 2004 ont déjà mis sur le devant de la scène les problématiques climatiques liées aux activités humaines. C'est donc d'une Amérique qui doute d'elle même, d'une atmosphère de fin du monde, que les scénaristes du film sont largement imprégnés. Ce qui ne les empêche pas, de donner dans le happy end hollywoodien... Incorrigibles optimistes qu'ils sont !

Le livre dont est tiré le film est fait d'un tout autre bois : le "héros"est blanc, classe moyenne, employé, habite une maisonnette avec jardin dans une immense banlieue de Los Angeles et tente de survivre, dans son tout petit espace, aux attaques des mutants. Jamais il n'est question de sauver l'humanité. Le "héros" n'a pas d'autre horizon que sa banlieue, ne sait pas comment cela a commencé et n'a aucun contact avec d'autres survivants. Au contraire du battant Will Smith, il finit par abandonner la lutte quotidienne et "rejoindre"les mutants... signant en cela l'extinction de l'humanité sous sa forme originelle. 

Dans ce livre c'est l'espèce humaine qui est une légende pour la nouvelle espèce mutante qui règne désormais sur la planète. Et le message de l'auteur Richard Matheson est que l'espèce humaine peut finalement n'être qu'une parenthèse dans l'histoire de la terre, parenthèse oubliée puisque elle en devient légendaire. Il est vrai que le contexte de 1954 est radicalement différent : la guerre froide fait rage, la Guerre de Corée vient de s'achever, la menace de guerre nucléaire est bien présente dans les esprits, à la télévision au cinéma et dans les écoles, des films et des dessins animés apprennent les bons réflexes en cas d'attaque nucléaire... l'extinction de l'humanité, ou du moins des Etats-Unis et de l'URSS est donc bien à l'ordre du jour quand Matheson écrit son livre. C'est cette même atmosphère qui imprègne le livre de Pierre Boulle La planète des singes en 1963, que le cinéma américain adapte en 1968, avec Charlton Heston en vedette.
Image iconique de la fin du film La planète des singes (1968) 

Avec ce petit exemple on se rend donc bien compte à quel point le cinéma américain peut-être très utile si l'on s'intéresse aux enjeux stratégiques des EU et aux relations que les EU entretiennent avec le reste du monde.

Toutes choses étant égales par ailleurs, on pourrait aussi s'intéresser à la mode récente des films mettant en scène la destruction des EU et du monde, la pandémie "zombiesque" mondiale de World War Z l'attaque de la Maison Blanche dans The White House Down ou plus récemment Interstellar qui met en scène un monde au bord de l'extinction...


lundi 17 novembre 2014

Seconde et toutes les classes : Les moissons du futur, un film absolument nécessaire !


Un film de Marie Monique Robin, sur un sujet qui ne fait pas partie des programmes de 1ere et de terminale, mais qui à mon sens devrait être vu par le plus grand nombre. Il y est question de ce que nous mangeons, et de la capacité que nous avons à pouvoir nourrir durablement la planète, même si elle est peuplée de 9 milliards d'habitants.


Ce film est très loin de tout ce qui a été fait sur le sujet jusque là, de façon plutôt alarmiste ou culpabilisante :

Marie Monique Robin avait déjà réalisée Le monde selon Monsanto où elle dénonçait la mainmise de l'industrie chimique des pesticides sur l'agriculture et les dangers que cela peut représenter, à la fois pour notre santé mais aussi pour l'environnement. De même, Jean Paul Jaud, dans Nos enfants nous accuserons, joue sur le même registre de dénonciation des dangers des engrais chimiques et des pesticides.

D'autres ont aussi montré les dérives de la production agro-industrielle, comme Erwin Wagenhoffer dans We feed the world. Souvenez vous des scènes écoeurantes d'élevage et d'abattage industriel de poulet.


Tous ces films avaient un point commun, ils dénonçaient un système. Ce faisant, ils contribuaient également à nous culpabiliser sur le mode : "voyez le système détestable que nous, consommateurs, avons laissé se mettre en place". N'offrant pas vraiment de perspectives, ces films qui sont par ailleurs tous de très grandes qualités, pouvaient ainsi rater leur cible, car ils n'(entre)ouvrent que très peu de portes de sorties des systèmes qu'ils dénoncent.




Mais  "Les moissons du futur" est dans une toute autre logique. C'est à mon avis le film le plus intelligent qui ait été fait sur ce sujet, car il remet en cause bien des a priori que nous avons sur l'agriculture biologique et nous montre que les solutions pour une agriculture socialement équitable, économiquement viable et écologiquement soutenable, en bref DURABLE,

EXISTENT et PEUVENT ETRE MISES EN PLACE !



Pour regarder le film en intégralité : 

dimanche 16 février 2014

Le Moyen-Orient, Terminale S

En marge de notre cours sur le Moyen-Orient, voici la 1ere partie d'un documentaire que nous regarderons en classe cette semaine : Israel et les arabes, la guerre de 50 ans.  Diffusé sur Arte en 1998 il retrace 50 ans de l'histoire tourmenté d'Israel au coeur des conflits qui embrasent le Moyen-Orient depuis 1948.

Par ailleurs, pour plus de précisions concernant les différences, et les affrontements, entre sunnites et chiites, je vous propose cet article rédigé par un étudiant à l'école de journalisme d'Aix en Provence et publiée sur le site "les rattrapages de l'actu. 















dimanche 17 novembre 2013

Projection du film documentaire : Apocalypse, la 2e Guerre Mondiale


A partir du mardi 19 novembre sera organisée au lycée la projection du monumental film documentaire Apocalypse : la 2e Guerre Mondiale, réalisé en 2009 par Isabelle Clarke et Daniel Costelle.


Le documentaire est composé de 6 épisodes de 52 minutes chacun. Ils seront projetés dans la salle vidéo du CDI tous les mardis à 12h15 à compter du 19 novembre, et ce pendant 6 semaines.
L’accès est libre à tous ceux qui souhaitent voir ce documentaire.
Ce sera l’occasion pour chacun de mesurer l’ampleur de ce qu’a été cette guerre et d’en comprendre les logiques et la chronologie. En cela, ce sera un excellent complément à vos cours, en particulier de première.

Voici ce qu’en disent les auteurs et producteurs : "En six épisodes de 52 minutes, Apocalypse raconte la Seconde Guerre mondiale à travers le regard de ceux qui l’ont vécue : autant les soldats sur les champs de bataille ou les civils en fuite que les grands chefs.
Stratégie militaire et témoignages du quotidien se mêlent dans cette série documentaire exceptionnelle, constituée exclusivement d’images d’archives et construite comme une grande fresque cinématographique.
50 % d’images inédites en couleur et en haute définition, un son entièrement retravaillé : Apocalypse est une plongée vertigineuse au coeur du plus dévastateur des conflits mondiaux.
Un choc sans précédent, pour que les générations se souviennent de l’apocalypse…"
L’ampleur du documentaire et la justesse historique du propos, ne doivent pas cependant évacuer toute critique. Nous pourrons dans un second temps discuter de la pertinence d’avoir colorisé et sonorisé des images qui ne l’étaient pas.
Nous vous attendons nombreux le mardi à 12h15 au CDI. 


Prenez vos précautions pour manger avant, 
vous ne serez pas autorisés à manger dans le CDI


Bande annonce :






Extrait :