Affichage des articles dont le libellé est PREMIERE EURO. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PREMIERE EURO. Afficher tous les articles

lundi 23 mars 2015

1ere DNL : tell me what is the game you play i'll tell you who you are

Here you can download the file with the documents we studied in class today. The question was  : What can sport teach us about a country and the division within its society ?


The first example we talked about, South Africa, is a country where Football is the impoverished black majority sport while rugby is the wealthy white minority one. Just think about the name of the national team for each sport : "Bafana Bafana" a Zulu name for the National football team and "Springbok", an Afrikaans term for the rugby team. 

As we said in class, despite the South-African government efforts to build a multiracial society, the expected "rainbow nation" is still an illusion or a work in progress to be optimistic. 

The 1995 iconic picture of the Ellis Park Stadium in Johannesburg when Pdt Nelson Mandela hand the rugby World Cup trophy over François Pienaar, the Springbok captain, was a beautiful symbol of Mandela's will to use the national rugby team as a reconciliation tool. But 20 years later the try is actually not converted yet...


The story of a secret pact between the new South African president, the first black one to be elected after the end of the apartheid, and François Pienaar is told in Clint Eastwood's Invictus. 








The second topic was about Ireland.

The division of the island between the catholic independent Republic of Ireland  (Eire) and the protestant Northern Ireland part of the UK, can be seen through sports : Gaelic sports such as Hurling are a part of the Irish identity and a symbol of its independence from the UK, while rugby and football are seen as English sports, foreign sports indeed for most of Gaelic sports fan.

To know more about sport in Ireland, as well as its independence from the UK, the confuse question of the Irish rugby team anthem and the symbolic place of Croke Park stadium, and even some facts about Scotland and Wales, read this previous article... it's in french but nobody's perfect !

Below you can watch a short video presentation of this very spectacular and (very) fast Gaelic game. 


lundi 15 décembre 2014

Première DNL : 20th century wars in movies and comic books

You can download the slideshow on our topic : War, comic books and movies across the 20th century.



To know why American movies can be useful to understand History, you can read this previous article from my blog about movies and their context. You can also read this one about the TV series Homeland, a very relevant one to know about the American foreign policy nowadays. This one about a filmography of January 2013 could be also interesting... even if it's in French !

To prepare the work, it could be interesting to think about the links between the American film industry, the Government and the Pentagon :
National security issues are very often portrayed by Hollywood as global issues in American movies. With its worldwide audience, Hollywood is one of the main assets of the soft power made in USA to spread American values, National Security concerns... and to designate enemies.

As Jean Michel Valantin says in the conference you can watch below : "How do we apprehend the war in France (and all over the world) ? By watching American war movies !"



tv.aege

You can also watch this TV documentary to see how close are the links between Hollywood and the Pentagon. 


jeudi 18 septembre 2014

Sport et nationalisme : les hymnes écossais, gallois et irlandais au rugby

A l'heure ou l'Ecosse se prononce par référendum sur son indépendance du Royaume-uni, retour sur les nations de Grande Bretagne et d'Irlande à travers le sport et les hymnes.


En Ecosse :

Supporter écossais grimés à la mode William Wallace
Jusque dans les années 1990 l'hymne qui est joué lors des rencontres internationales du XV écossais est le God Save the Queen car l'Ecosse est une des 4 nations du Royaume Uni.

Mais dans les années 70, des supporters écossais entonnent régulièrement un nouveau chant composé en 1967 par un groupe folk, les Corries : le fameux "Flower of Scotland". Il est d'ailleurs à noter que ce chant est pour la 1ere fois entonné dans un stade à l'occasion d'une tournée du XV du chardon en Afrique du Sud en 1974. Nous retombons ici sur une problématique vue en classe concernant le nationalisme des supporters qui ne s'exprime jamais mieux qu'à l'étranger.

Toujours est-il qu'officiellement l'hymne officiel reste le "God Save the Queen", même si le "Flower of Scotland" devient un chant très prisé des supporters écossais qui ne manquent pas une occasion d'encourager leur équipe en le reprenant avec ferveur. Pour leurs adversaires, entendre ce chant est d'ailleurs souvent mauvais signe dans le stade de Murrayfield à Edimbourg : cela signifie que le traditionnel fighting spirit écossais est bien au rendez-vous et que vous êtes en train de vous faire concasser... bref.

  En 1990, lors du dernier match du tournoi des 5 nations opposant l'Ecosse et l'Angleterre, la fédération écossaise a l'idée de faire jouer cet air, devenu entretemps un hymne écossais officieux. L'enjeu est d'importance car le match  doit décider de la victoire dans le tournoi. On peut imaginer que c'est une façon pour les officiels de mobiliser tout un peuple derrière son équipe et de s'affranchir, du moins de façon symbolique, de la tutelle du grand frère anglais.  En l'occurrence cela fonctionna, car l'Ecosse remporta le match 13-7 et fit le grand chelem dans le tournoi, le dernier pour l'Ecosse à ce jour. Sur cette vidéo, le journaliste anglais Mark Owen nous remet dans l'ambiance de ce premier "Flower of Scotland" de 1990.

Sur un autre sujet, mais toujours en rapport avec le rugby et l'histoire, on peut dire également qu'à l'occasion de chaque match entre ces deux nations est mis en jeu un trophée particulier : la Calcutta Cup. Il s'agit de ce souvenir d'un match ayant opposé des joueurs anglais à des joueurs écossais, gallois et irlandais en 1872 à Calcutta, et qui fut le premier match de rugby sur le continent asiatique. Bien entendu ce trophée, remis en jeu à chaque rencontre entre l'Angleterre et l'Ecosse depuis 1879, rappelle aussi la colonisation de L'Inde par l'empire britannique. 

Mais revenons à Flower of Scotland.

En 1993, un vote est organisé pour déterminer l'air qui doit être joué à chaque rencontre du XV écossais : C'est le "Flower of Scotland" qui l'emporte devant un autre air traditionnel, et guerrier : "Scotland the brave" (voir et entendre ici). Depuis lors c'est l'hymne qui accompagne le XV écossais : ci dessous à l'occasion d'un match contre la France en 2008, où pour la 1ere fois le 2e couplet se fait a capella... A vous donner la chair de poule !



Flower Of Scotland - Ecosse France 6 Nations 2008 par hyonel

Les paroles si elles sont à la gloire de l'Ecosse, de ces paysages "your wee bit hill and glenn" et de son peuple, la "fleur d'écosse", sont aussi ouvertement contre l'Angleterre. La chanson est un rappel des victoires écossaises de William Wallace et Robert Bruce du XIVe siècle contre les armées d'Edouard II d'Angleterre, celles "d'un peuple qui s'est levé et a renvoyé chez lui les armées du roi Edouard, pour qu'il y réfléchisse à deux fois" :

Those days are past now
And in the past they must remain
But we can still rise now,
And be the Nation again
That stood against him (England!)
Proud Edward's army
And sent him homeward
Tae think again.


On peut noter que le (England) crié par les supporters entre "him" et "Proud Edward's army" était à l'origine un "bastard" pour le moins peu équivoque quant au contenu de la chanson... certes édulcoré légèrement depuis.

Sur ces querelles anglo-ecossaise vous pouvez voir l'excellent film, bien que très romancé, (Hollywood oblige) de Mel Gibson : Brave Heart. Il s'agit d'une sorte de "biopic" de William Wallace, héros de la lutte des écossais contre la couronne d'Angleterre au tournant du XIIIe et du XIVe siècle. Je vous conseille bien sur de le voir en VO. On distingue assez bien les accents entre anglais, australo-américain (Mel Gibson qui fait des efforts pour avoir l'accent le plus écossais possible) et certains accents écossais... à couper au couteau. Quant à la musique de la bande son, elle est tout simplement extraordinaire !

On peut enfin noter que l'indépendantisme écossais a repris de la vigueur depuis quelques années. Le Premier Ministre Cameron a même signé un accord avec le Parlement écossais pour l'organisation d'un referendum sur la question de l'Indépendance de l'Ecosse en 2014.



- En Irlande

Concernant l'Irlande, la question est plus épineuse encore qu'un chardon écossais. Il faut dire que la querelle, pour ne pas dire la guerre, entre l'Irlande et l'Angleterre est beaucoup plus récente que le XIVe siècle et bien encore dans les esprits, si ce n'est dans les chairs...  Pour cela il suffit d'aller faire un petit tour à Belfast et à Derry pour constater que les plaies sont encore bien ouvertes entre les deux nations.

Ci-dessous, dans un quartier loyaliste et protestant, fidèle au RU, on commémore les morts de l'association pour la défense de l'Ulster (à gauche), quand dans des quartiers républicains et catholiques, on se souvient de l'insurrection de la Pâques 1916 (a droite).






















La problématique de l'hymne est aussi intimement liée à l'histoire ce cette île et de ces relations tumultueuses avec son voisin britannique... Petit rappel : 

L'Irlande essentiellement catholique est anglaise depuis Henri VIII (milieu du XVIe siècle) qui en entreprend la conquête (la colonisation ?) et confisque les terres au profit de Lords anglais. C'est aussi le moment où Henri VIII pour des raisons personnelles et peu avouables (il veut divorcer de son épouse, ce qui se fait assez peu à l'époque il faut le dire, pour épouser Anne Bolleyn dont il est fou amoureux mais qui se refuse à lui tant qu'il ne l'épouse pas... on peut comprendre le pauvre homme !), rompt avec le Pape et prend la tête de l'Eglise Anglicane, sorte de synthèse du catholicisme et de la Réforme protestante. La majorité des anglais étant par la suite protestant... mais on s'égare.

Après de nombreuses révoltes irlandaises écrasées dans le sang, la guerre civile de 1919-1921, menée par Michael Collins et Eamon de Valera, qui débute immédiatement après la fin de la 1ere Guerre Mondiale et qui fait suite à l'insurrection de Pâques de 1916, aboutit à l'indépendance de la République d'Irlande : toute l'Irlande est indépendante... moins la province de l'Ulster qui reste sous contrôle de la couronne britannique.

Sur la guerre d'indépendance irlandaise, vous pouvez regarder le très beau Michael Collins de Neil Jordan dont voici la bande annonce :



Ou bien le très émouvant Le vent se lève de Ken Loach, palme d'or à Cannes en 2007


Le vent se lève (bande annonce) par harlem123

Pour faire le lien avec le sport, le rugby qui a commencé à se pratiquer en Irlande comme en Angleterre dans le dernier quart du XIXe siècle se superpose aux sports typiquement irlandais qui préexistent dans l'Ile depuis plusieurs siècles : le football gaélique et le Hurling. Ainsi le rugby est souvent vu par les nationalistes irlandais comme le sport des anglais par opposition aux sports gaéliques comme le Hurling. Par parenthèse, le hurling, un sport extrêmement rapide et spectaculaire, gagnerait à être mieux connu :



Les événements de 1920 au stade de Croke Park à Dublin renforcent cette opposition : le 20 novembre des militaires anglais tirent sur la foule faisant 14 morts, dont le capitaine de l'équipe de Tiperrary, Michael Hogan. Une tribune du stade actuel porte son nom. Ce premier "Bloody Sunday", est régulièrement commémoré à Croke Park, et l'histoire est ravivée en 2007 quand la fédération des sports gaéliques autorise le XV Irlandais à jouer à Croke Park les matchs du tournoi des 6 nations, le temps que le stade habituel du rugby, celui de Lansdowne Road soit rénové... La rencontre qui oppose l'Irlande à l'Angleterre dans ce stade chargé d'histoire cette année là reste un grand moment : les joueurs irlandais transcendés atomisent le XV de la rose par 43-13... le plus grand écart jamais enregistré en faveur de l'Irlande contre l'Angleterre...

Quelques images de ce match mémorable pour les irlandais et tous ceux qui l'ont vu. Ecoutez bien ce que dit Ollie Campbell, ancienne gloire de l'équipe d'Irlande dans les années 80, à la toute fin du reportage, à propos de sa fierté d'être irlandais ce jour là.


Dans ce contexte, la problématique de l'hymne à jouer pour l'équipe irlandaise de rugby ne prend que plus de relief, sachant qu'elle représente toute l'Irlande depuis sa création en 1875 : Les 3 provinces de la République d'Irlande (Leinster, Munster, Connacht), plus la province de l'Ulster en Irlande du Nord. De façon tout à fait unique, l'équipe d'Irlande de rugby représente donc bien une nation, mais surtout deux entités politiques différentes : la République d'Irlande et le Royaume-Uni. Cela est du au fait que l'indépendance de l'Irlande n'a eu lieu que plus de 50 ans après la création de l'équipe. Pour les Irlandais, cette équipe est donc aussi tout à fait symbolique d'une Irlande une et indivisible...

La question de l'hymne est pendant longtemps liée au stade dans lequel l'équipe se produit : entre 1922 et 1953, l'équipe d'Irlande joue alternativement à Dublin (Rep. d'Irlande) et à Belfast (Irlande du Nord). Quand elle joue à Dublin, c'est l'hymne de la République d'Irlande qui est joué, "l'Amhràn na bhFiann" ou "La chanson du soldat".

Par contre quand elle joue à Belfast, c'est bien le "God save the Queen" qui est joué. Pour les matchs à l'extérieur, la solution qui est trouvée est de ne pas jouer d'hymne du tout ! Dans tous les cas, l'hymne fait toujours des mécontents. Les irlandais du nord loyalistes ne se sentent pas représentés par cette "chanson du soldat" chantée à l'origine par les miliciens nationalistes pendant la guerre civile et qui est tout entière à la gloire de l'indépendance irlandaise. De leur côté les Irlandais "du sud" ne supportent pas le "God Save the Queen" pour des raisons évidentes. Quant aux supporters lors des matchs à l'extérieur, sans hymne, ils perdent une occasion de manifester l'attachement à leur équipe, dont nous avons déjà dit qu'il n'est jamais aussi fort que lors des matchs à l'étranger...

Ce n'est qu'en 1995 que la fédération irlandaise de rugby commande un chant qui puisse représenter toute l'Irlande du rugby : c'est l'"Ireland's Call". Le chant est composé par Phil Coulter dans une optique très consensuelle et rugbystique : il s'agit de réunir les 4 provinces dans un même élan de fraternité, "épaule contre épaule" pour "combattre jusqu'à ce que nous ne puissions plus combattre". Voir les paroles en gaélique et en anglais  : ICI

Pour autant, tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, car si à l'extérieur c'est uniquement "Ireland's Call" qui est joué, lors des matchs à Dublin, c'est encore deux hymnes qui sont joués, car le protocole rajoute à l'Ireland's Call, "le chant du Soldat" qui reste l'hymne officiel de la République d'Irlande. La polémique a faillit être ravivé en 2007 au moment de la coupe du monde jouée conjointement en France et en Angleterre, car l'IRB (International Rugby Board) qui organise l'évènement envisagea de faire jouer "Ireland's Call" est "God save the Queen" pour l'équipe d'Irlande...

Ci dessous, le "God save the Queen", "Amhràn na bhFiann" et "Ireland's Call" joués et chantés lors du mémorable match de 2007 contre l'Angleterre au Croke Park de Dublin.





- Pays de Galles

Le Pays de Galles est intégré à la couronne britannique depuis le XIIIe siècle. De façon un peu paradoxale, c'est la nation qui est surement la mieux intégrée à la couronne, mais aussi celle où le particularisme culturel s'exprime le plus, ne serait-ce que par la langue gaélique,  2e langue officielle du Pays de Galles qui est présente partout. Les relations avec le grand frère anglais sont pacifiées depuis longtemps.

Cela n'empêche pas le pays de galles d'avoir un hymne bien à lui, peut-être le plus beau des trois : "Hen Wlad fy Nhadau" ou "Land of my father". Il y est question des "vertes vallées galloises" mais aussi de la culture celtique, celle des "bardes", de la "langue ancienne" et des "harpes". 
Il s'agit d'un chant du milieu du XIXe siècle, qui n'a pas le statut officiel d'hymne national, mais qui est joué et chanté à chaque rencontre du Pays de Galles depuis 1968, et ce exclusivement en gaélique

A ce propos, on peut signaler que les choeurs gallois sont légendaires pour tout vieil amateur de rugby. Parlez-en aux anciens joueurs qui sont allés défier "les diables rouges"  des années 70 dans leur antre de l'Arms park de Cardiff. Un exemple ici pour une rencontre Galles-France de 1968, où l'on s'aperçoit qu'à l'époque le "God save the Queen" est joué (et sifflé par le public) avant que le "Hen Wlad fy Nhadau" ne soit repris par tout le stade.



Et ici une version plus récente au Millenium stadium en 2012.





Concernant l'histoire du Pays de Galles, vous pouvez utilement voir le film magistral de John Ford (1941) How green was my valley qui adapte en 1941 un roman du même nom de l'auteur gallois Richard Llewellyn. L'action se place dans un village de mineurs gallois à la fin du XIXe siècle, dont  le réalisateur nous raconte l'histoire à travers l'itinéraire de la famille Morgan, avec ses joies, mais aussi ses peines... Une vision hollywoodienne certes, mais dont le naturalisme ne serait pas renié par Emile Zola. Une excellente analyse de ce film magistral : ICI. L'extrait ci-dessous se situe au début du film, au moment de l'anniversaire de Mme Morgan que tout le village vient célébrer en chantant. La suite est bien entendu moins idyllique entre baisse de salaires, accidents à la mine, renvoi de mineurs...

mardi 18 mars 2014

Première euro, topic #3 : Religion and society in the USA since 1890

For this new topic, I've recycled a terminale lesson of last year. It's a shame this issue has disappeared of the program, because it's a captivating one !

You can download the very first part of the lesson we start today. Use it and follow the links to deepen the question.

lundi 9 décembre 2013

1ere euro : Topic #2 : Last century wars in comic books and movies

You can download here the slideshow of our next topic. For next week you have to choose 1 of the 7 subjects below to be presented individually for mid-jannuary. You have to work on it by yourself at home, not in class... I lend books and dvd's 

Those who won't work on one of this topics have to focus on many aspects of Stanley Kubrick's 1957 masterpiece we watch in class : Paths of glory.




Presentation topics : 


Topic #1 : 

The USA war effort in motion pictures cartoons during WW2 : Tex Avery, Blitz wolf, 1942 - Walt Disney, Der Fuhrer’s Face, 1942 - Dan Gordon, Popeye : You’re a sap Mr Jap, 1942

Questions : What are the plots of those cartoons ? How do they present the USA's enemies  to the public ? What are the aims of such cartoons ?

Topic #2 : 

Jewish genocide during WW2 according to a comic book from Art Spiegelman : Maus, 1986

Questions : What is the plot of each volume ? How do they render the life in occupied Poland and into the concentration camps ? What do you think about the author's choice to draw mice, cats and pigs ?

Topic # 3

The Atomic Bomb upon Hiroshima according to "mangaka"" Keiji Nakazawa in Barefoot Gen, 1976

Questions : What is the plot of each volume of Barefoot Gen ? What about the Japanese society and the bombing day depicted in volume 1 ? How is depicted Hiroshima and the living conditions the day after ?


Topic #4 

The cold war and nuclear threat in Dr Strangelove from director Stanley Kubrick, 1963

Questions : What is the movie's plot ? How are depicted relationships between the USA and the USSR ? What do you think about the author's aim and his choice to make a comedy ?

Topic #5 

The war in Vietnam according to Francis Ford Coppola Apocalypse Now, 1979

Questions : What is the movie's plot ? Why can we say this movie is built as a symbolic trip to hell ? What is the author's aim, doing so ?

Topic #6 

The post Cold War conflicts according to Andrew Niccol movie Lord of War, 2006

Questions : What is the movie's plot ? Where most the weapons sold by Youri Orlov comes from ? Why ? Why can he do such things with impunity ?


Topic #7 

The war against Al Qaeda and the hunt for Ben Laden in Zero Dark Thirty from Katrin Bigelow, 2012

 Questions : What is the movie's plot ? Why do you think the movie was controversial about the way key informations were got ? What's the interest of the assault scene ?


I don’t want you to make a ppt presentation !
If needded, you will only use the board to show, and comment key documents of your work. 

You'll only need your notes to present the movie or the book you explored.



lundi 7 octobre 2013

James Nachtwey, photographe de guerre

Cet article est inspiré par le sujet de TPE qu'a choisi un groupe de ma 1ere L, mais s'adresse à tous !

Depuis que ces élèves se sont lancées dans ce TPE mon attention sur le sujet s'est aiguisée.  Ainsi  quand j'entends ce midi que l'émission La grande table sur France culture est consacrée à un photographe de guerre mondialement célèbre, James Nachtwey, mon sang ne fait qu'un tour, j'augmente le volume tout en abandonnant mon épluchage des chataignes récoltées dimanche... bref, je ne vais pas vous raconter ma vie.

Quand je dis photographe célèbre, je précise que pour ma part je n'avais jamais entendu le nom de James Nachtwey jusqu'à aujourd'hui. Il faut un début à tout et je remercie mes élèves de 1ere L d'avoir choisi ce sujet qui m'a mis sur sa piste. J'espère à mon tour vous fournir un peu d'inspiration.

James Nachtwey devant "Sacrifice", fresque de 11 mètres composée de photos de soldats blessés en Irak. (ARNO BURGI/EPA/MAXPPP)

L'emission du jour donc lui est consacrée à l'occasion de l'ouverture des Rencontres Photographiques Bayeux Calvados qu'il préside cette année après avoir remporté par 2 fois le prix des correspondants de guerre.


L'émission est à réécouter ici, l'interview démarre au bout de 6 minutes. 

L'entretien est passionnant, par la voix profonde et grave du photographe, par ses propos empreints d'une humanité bouleversante quand on songe que cet homme a été au coeur des pires conflits depuis 1981, mais aussi par la justesse de ses analyses sur le rôle et la place du photographe dans nos sociétés démocratiques.

Au passage je rends hommage à la radio qui laisse l'invité s'exprimer en anglais avant de proposer une traduction de ce qu'il dit : une aubaine pour moi et tous ceux qui veulent s'entrainer à l'anglais et un délice à entendre !

C'est un homme réellement habité par une mission que l'on découvre, celle de témoigner des horreurs de son temps afin d'éviter qu'elles ne se reproduisent. C'est d'ailleurs avec cette "profession de foi" que James Nachtwey accueille les visiteurs de son site internet



"I have been a witness, and these pictures are
my testimony. The events I have recorded should
not be forgotten and must not be repeated."



Enfant soldat au Congo, James Nachtwey, 2008



Pour être sûr que cette mission soit remplie, notre homme s'est fixé une ligne de conduite : tout photographier, tout montrer. C'est aux journaux, à la presse de juger si les photos sont montrables ou non, mais lui veut tout capturer, même ce qui n'est pas montrable. 

Pour cela, il a fait sienne la devise de Robert Capa "si la photo n'est pas bonne c'est que je ne suis pas assez prêt". En la matière cet illustre prédécesseur en connaissait un rayon, lui qui débarquait à Omaha Beach avec la 1ere vague d'assaut des GI's américains... 

Un GI américain pris par Robert Capa, Omaha Beach, 6 juin 1944
... ou fixait la mort d'un soldat républicain espagnol au coeur des combats dans la région de Téruel :

Robert Capa : Mort d'un milicien espagnol, 1936

Une photo qui n'a pas fini de faire parler d'ailleurs tant elle a été soumise à controverse... mais c'est une autre histoire, qui vaudrait à elle seule un long article. 

Quant à Robert Capa, il paie de sa vie cette volonté d'être au coeur de l'action : tué par une mine en Indochine le 25 mai 1954 alors qu'il couvre la guerre d'Indochine aux côtés de l'armée française. 



James Nachtwey, en digne héritier de Capa veut lui aussi être au plus prêt de l'action : cette photographie ci-dessous en témoigne.



James Nachtwey, au plus prêt de l'action

         

Cette image est absolument saisissante, d'abord parce que l'on n'a pas l'habitude de voir ainsi le contrechamp d'une photographie de guerre, mais aussi par ce qu'elle raconte de la détermination de notre homme à témoigner en toutes circonstances. 

Cette image est d'ailleurs celle de l'affiche d'un documentaire de 2002 "War Photographer" qui lui est consacré.                                   


Il est le fruit d'un travail incroyable que mène le cinéaste suisse Christian Frei auprès de James Nachtwey, qu'il suit partout pendant 2 ans. Il a entre autre l'idée géniale de fixer une mini caméra sur le boitier du photographe, de sorte qu'il peut filmer  tout ce que voit ce dernier. Cela permet aussi de montrer à quel point le photographe est proche de l'action, mais aussi de réfléchir à ce qu'il choisit de photographier. 

Ces images sidérantes sont visibles sur la bande annonce ci-dessous :




Pour terminer cet article je vous invite à regarder un extrait de ce film où Nachtwey explique, en anglais (les euros c'est pour vous !), la vision qu'il a de son métier et de sa mission de photographe de guerre...





... ainsi qu'une conférence qu'il a donnée en mars 2007 aux Etats-Unis, dans laquelle il raconte son parcours, ses idéaux et sa mission.  

La conférence est illustrée par un grand nombre de ses remarquables photos, prises sur tous les théâtres de conflit, de l'Irlande du Nord à l'Afrique du Sud, de la Yougoslavie à la Tchétchénie, de l'Afghanistan à l'Irak, du Rwanda au Nicaragua... 

Là aussi c'est en anglais, mais les sous-titres sont en français. Pour ceux qui le veulent sans sous-titres ou avec des sous-titres anglais, c'est ICI.