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mercredi 8 avril 2015

1ere L : Guerre froide et nouvelles conflictualités.

Vous pouvez télécharger le diaporama du cours sur la guerre froide puis sur les nouvelles conflictualités dans le monde de l'après-guerre froide.

En complément du cours, quelques épisodes de l'excellente émission Le dessous des cartes de Jean Christophe Victor diffusée par Arte. 

 Puis un reportage diffusé par France 2 sur l'enquête mené par un commissaire français pour le TPIY (Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie) sur le massacre de Srebrenica en 1995 ou 8000 bosniaques sont massacrés par les forces serbes de Bosnie aux ordres du général Serbe Ratko Mladic. Reportage édifiant !

Enfin si le sujet de la décomposition de la Yougoslavie vous intéresse vous pouvez regarder le documentaire de la BBC : Yougoslavie, suicide d'une nation européenne. C'est en 6 épisodes mais c'est complet et passionnant. 

Le premier épisode de 2013 analyse les raisons des tensions actuelles en analysant l'histoire mais aussi ce que l'on apprend à l'école aux écoliers israéliens ou palestiniens... Cet épisode a pour but de démontrer l'absurdité du concept de conflit de civilisations théorisé par Samuel Huntington... Brillant !
L'émission a entre autre qualité de fournir en guise de générique de fin une excellente bibliographie pour approfondir la question.




Le deuxième épisode remonte aux racines du djihadisme international en interrogeant l'histoire et la géopolitique.




Un troisième épisode qui présente les fractures ethno-religieuses en Bosnie lors d'une émission spéciale précédent la diffusion du film Warriors que nous avons vu en classe (et que vous pouvez voir ici)



Dessous des carte Ex yougoslavie-Bosnie par Bosniaque-Musulman


Reportage de l'émission Envoyé Spécial sur l'enquête du massacre de Srebrenica:




Premier épisode du documentaire de la BBC : Yougoslavie, suicide d'une nation européenne

mercredi 25 mars 2015

Première L : Guerre Froide

Vous pouvez télécharger le diaporama qui accompagne le cours sur la Guerre froide que nous avons commencé. 

Le cours contient de nombreuses photographies des différents épisodes et conflits de la guerre froide. Certaines, outre leur valeur artistique ont aussi une portée historique importante. Voici l'exemple de deux photographies de la guerre du Vietnam qui ont participé directement au rejet de la guerre par l'opinion publique aux Etats-Unis et dans de nombreux pays du monde. 

Cette guerre est la première a avoir une telle couverture médiatique, en particulier photographique. Toute une génération de photoreporters y fait ses armes sur les traces de l'illustre Robert Capa, mort en Indochine en 1954 et qui s'était rendu mondialement célèbre en débarquant en Normandie le 6 juin 1944 avec les 1eres vagues d'assaut... (voir ici)

La première, prise en 1967 lors de la bataille de la côte 881par une photographe française Catherine Leroy, montre le soldat Vernon Wike, 19 ans,  tentant de porter secours à un camarade mortellement blessée. Cette photo est publiée aux Etats-Unis par le magazine Time au printemps 1967 alors que la révolte couve sur les campus américains. Elle symbolise à elle seule toute la détresse des jeunes américains jetés dans ce conflit absurde et a un rôle important dans la condamnation de la guerre aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde. En France c'est le magazine Paris-Match qui publie les photoreportages de Catherine Leroy. 


Cette photographie est la plus célèbre de la série que prend Catherine Leroy à ce moment là, tel que cet article le raconte (en anglais). En voici deux autres : 






La deuxième photographie, mondialement célèbre est prise par le photographe Nick Ut le 8juin 1972 après le bombardement au napalm du village de Tran Bang à 50 km de Saigon. Elle est ensuite publiée par le NY Times légèrement modifiée. Cet article du Monde en raconte l'histoire.

Ci-dessous, la photographie originale, on y voit la petite fille Phan Thi Kin Phuc sévèrement brulée par le napalm avec d'autres enfants et soldats sud-vietnamiens fuyant le village. Sur la gauche, on aperçoit un autre photographe, David Burnett en train de recharger son appareil photo.



La seconde est la version recadrée sur la petite fille de l'image originale telle qu'elle est publiée par le New York Times. Sans dénaturer le sens de l'image originale, elle insiste sur la petite fille et l'expression de sa douleur tout en se débarrassant d'un élément visuellement encombrant : le photographe rechargeant son appareil nonchalamment. 



La troisième photographie est celle de David Burnett, une fois son appareil rechargé. Sa charge émotionnelle est bien moins intense, néanmoins elle poursuit la séquence et apporte une vision à contre-champs de la scène, tout en permettant de voir l'étendue des brulures sur le dos de la fillette. 




jeudi 26 février 2015

Terminale S : Le Moyen Orient

Voici le cours sur le Moyen-orient. J'y ai inclus une partie facultative en fin de diaporama sur les origines et le déroulement des différents conflits israélo-arabes et israélo-palestinien. 

Concernant les événements récents en Syrie et en Irak ainsi que l'irruption de Daech sur la scène internationale, vous pouvez vous référer à ce précédent article. 



Pour compléter le travail, quelques commentaires sur cette photographie iconique de Henri Bureau prise en septembre 1980 lors du conflit Iran-Irak : 

Photo de Henri Bureau, 25 septembre 1980, région frontalière avec l'Irak du Chatt al-Arab, Iran.

Nous sommes au 3e jour de l'invasion de l'Iran par les troupes irakiennes de Saddam Hussein. La région du Chatt al-Arab est un des enjeux majeur du conflit dans la mesure où elle concentre une grande partie des réserves pétrolières au nord du Golfe Persique. Le complexe pétrochimique iranien d'Adaban est détruit par les bombardements irakiens au 3e jour du conflit, provoquant ce gigantesque incendie.

Le Chatt al-Arab est à la frontière irano-irakienne et borde le Golfe Persique. On repère la ville d'Adaban où se situe le complexe pétrochimique incendié sur la photo. 

Ce jour là, le photographe Henri Bureau remonte la route longeant le Chatt al-Arab quand il aperçoit les énormes volutes de  fumées qui se dégagent de la raffinerie en flamme. Son chauffeur descend de voiture, AK 47 à la main. Henri Bureau voit quelque chose d'extraordinaire entrer dans son champs de vision, le chauffeur irakien se retourne, sourire aux lèvres et faisant le V de la victoire. 

Henri Bureau à qui l'on a reproché à l'époque d'avoir monté la photo témoigne : " Je ne voulais pas que l'on identifie sa nationalité, je voulais une photo qui symbolise la guerre du pétrole, alors je lui ai demandé de me tourner le dos... c'est tout ! Ce n'est pas une photo organisée, ce n'est pas moi qui ait déclenchée la guerre ni bombarder la raffinerie. Il n'y a pas de manipulation, dans ma carrière j'ai raté des milliers de photos que je n'ai pas vues à temps. Cette photo, je l'ai cherchée pendant 20 ans et quand elle s'est présentée, je ne l'ai pas ratée... C'est ma plus grande fierté !"

Selon Franck Mueller-May qui dirigeait à l'époque le bureau new-yorkais du magazine allemand Stern, cette photo "peut se passer de légende car tous les éléments de la problématique sont visuellement présents... c'est l'icône absolue de la guerre du pétrole et, vu l'enjeu économique et politique qu'il représente, sa carrière est loin d'être terminée."
Source : Marie Monique Robin, Les 100 photos du siècle, Arte Editions, 1999

En effet, publiée une première fois en 1980, la photo ressort dans la presse en 1991 à l'occasion du déclenchement de l'opération tempête du désert par les Etats-Unis et la coalition internationale sous l'égide de l'ONU. Il s'agit alors de faire la guerre à l'Irak de Saddam Hussein qui venait d'envahir le Koweit et qui devant l'avancée occidentale avait ordonner d'incendier les puits de pétrole de ce petit émirat. (voir ci-dessous)

Le sel de l'histoire est que 3 ans plus tôt, Saddam Hussein était soutenu par les puissances occidentales quand il luttait contre le régime iranien...

Ci dessous, un char irakien détruit devant des puits de pétrole en flamme au Koweit, 24 septembre 1991.



mercredi 17 décembre 2014

Terminale S : Etats-Unis, suite et fin.

Vous pouvez vous procurer la fin de notre cours sur les Etats-Unis et le monde depuis 1945. 

Il s'agit de la séance 3 traitant de la puissance américaine depuis 2007 dans le contexte de la crise économique, de la montée en puissance de la Chine et de la politique étrangère plus multilatérale (ou moins unilatérale !) menée par Obama qui a succédé à Georges W. Bush en 2008. 

Il y sera beaucoup question de caricatures. En voici un (petit) aperçu :













jeudi 11 décembre 2014

TS: Les Etats-Unis et le monde depuis 1945

Voici le début du cours sur notre 2e thème d'histoire de l'année : les Etats-Unis et le monde depuis 1945.

Une partie du cours porte sur le cinéma américain comme aspect d'une puissance globale qui en cumule tous les aspects, comme le dit Huber Védrine quand il parle d'Hyperpuissance en 1999 :

"En effet, la suprématie américaine d'aujourd’hui s'exerce aussi bien sur l'économie, la monnaie, la technologie, les domaines militaires que sur les modes de vie, la langue et les produits culturels de masse qui submergent le monde, modelant les pensées fascinant jusqu'aux adversaires des États-Unis. C'est pourquoi j'emploie le terme d'hyperpuissance."


Ainsi, le cinéma américain est un vecteur privilégié pour propager à l'échelle mondiale les valeurs, la culture, la société de consommation, mais aussi les enjeux de sécurité nationale. 

On peut illustrer rapidement ce que véhicule le cinéma avec l'exemple d'un (mauvais) film de Francis Lawrence sorti en 2007 : I am a legend. qui est l'adaptation d'un roman de Richard Matheson paru en 1954, dans un tout autre contexte. Il est d'ailleurs assez savoureux de constater à quel point l'adaptation diffère du roman original !

De quoi s'agit-il ? Un brillant et beau médecin (Will Smith, qui a déjà sauvé le monde dans d'autres films comme Independance Day ou Men in Black...) officier de la navy, un des derniers survivants d'une pandémie mondiale transformant les hommes en zombies, continue ses recherches dans un labo secret d'un New York post-apocalyptique. Peu avant de mourir (en héros bien sûr) il confie à une autre survivante une fiole de son sang qui contient l'anticorps au virus car il est immunisé. Cette dernière gagne le Vermont, où une petite colonie de survivants s'est installée, dans un pittoresque village rural américain, sis sur une jolie colline verdoyante, cernée de murailles gardées par des GI's. La fiole qu'elle apporte permet à l'humanité d'enrayer la pandémie. Dans le film, c'est donc bien ce médecin qui est une légende pour avoir, en se sacrifiant, transmis aux survivants le moyen d'éradiquer la pandémie. Voir la scène finale.

Ce happy end où les EU sauvent le monde, tout à fait commun dans le cinéma américain,  puise ses racines au plus profond des mythes qui entourent la fondation de ce pays.

On y trouve là  l'idée messianique et biblique de la "city upon the hill" professée par John Winthrop, immigrant puritain arrivé en 1629 et 1er gouverneur du Massachussets. On y voit aussi l'idée universelle du phare éclairant le monde depuis cette nouvelle Jérusalem que souhaitaient fonder ces Pères Pèlerins. 

Ce film nous en apprend aussi beaucoup quand on s'intéresse au contexte dans lequel il est tourné (2006-2007) mais aussi au livre de Richard Matheson dont il est une adaptation, écrit dans un tout autre contexte (1954) et qui permet une analyse tout à fait différente !

Quel est le contexte de 2007 ? Les EU, en fin de 2e mandat de Bush se sont rendu compte de l'échec de la doctrine de ce dernier (façonner le monde) qui a donnée lieu, entre autres, à la guerre d'Irak de 2003. L'Irak est un échec, le  retrait des troupes est d'ailleurs amorcé. La situation en Afghanistan n'est guère meilleure. Les EU ont découvert les limites de leur hyperpuissance. Et ces limites sont d'autant plus évidentes que 2007 voit l'émergence de la crise des subprimes qui en se propageant à l'ensemble de l'économie mondiale va donner la crise économique dans laquelle nous sommes encore plongés aujourd'hui. 2007 est donc une année qui voit remettre en cause le modèle économique américain, dont la puissance est d'ailleurs contestée par de grands émergents, au premier rang desquels la Chine. 

Par ailleurs, l'idée que ce modèle économique a des conséquences néfastes sur la planète et les sociétés humaines s'est largement propagée, y compris à travers le cinéma américain. Le documentaire Une vérité qui dérange où l'ex vice-président américain Al Gore se fait en 2006 l'apôtre du réchauffement climatique global et le blockbuster Le jour d'après en 2004 ont déjà mis sur le devant de la scène les problématiques climatiques liées aux activités humaines. C'est donc d'une Amérique qui doute d'elle même, d'une atmosphère de fin du monde, que les scénaristes du film sont largement imprégnés. Ce qui ne les empêche pas, de donner dans le happy end hollywoodien... Incorrigibles optimistes qu'ils sont !

Le livre dont est tiré le film est fait d'un tout autre bois : le "héros"est blanc, classe moyenne, employé, habite une maisonnette avec jardin dans une immense banlieue de Los Angeles et tente de survivre, dans son tout petit espace, aux attaques des mutants. Jamais il n'est question de sauver l'humanité. Le "héros" n'a pas d'autre horizon que sa banlieue, ne sait pas comment cela a commencé et n'a aucun contact avec d'autres survivants. Au contraire du battant Will Smith, il finit par abandonner la lutte quotidienne et "rejoindre"les mutants... signant en cela l'extinction de l'humanité sous sa forme originelle. 

Dans ce livre c'est l'espèce humaine qui est une légende pour la nouvelle espèce mutante qui règne désormais sur la planète. Et le message de l'auteur Richard Matheson est que l'espèce humaine peut finalement n'être qu'une parenthèse dans l'histoire de la terre, parenthèse oubliée puisque elle en devient légendaire. Il est vrai que le contexte de 1954 est radicalement différent : la guerre froide fait rage, la Guerre de Corée vient de s'achever, la menace de guerre nucléaire est bien présente dans les esprits, à la télévision au cinéma et dans les écoles, des films et des dessins animés apprennent les bons réflexes en cas d'attaque nucléaire... l'extinction de l'humanité, ou du moins des Etats-Unis et de l'URSS est donc bien à l'ordre du jour quand Matheson écrit son livre. C'est cette même atmosphère qui imprègne le livre de Pierre Boulle La planète des singes en 1963, que le cinéma américain adapte en 1968, avec Charlton Heston en vedette.
Image iconique de la fin du film La planète des singes (1968) 

Avec ce petit exemple on se rend donc bien compte à quel point le cinéma américain peut-être très utile si l'on s'intéresse aux enjeux stratégiques des EU et aux relations que les EU entretiennent avec le reste du monde.

Toutes choses étant égales par ailleurs, on pourrait aussi s'intéresser à la mode récente des films mettant en scène la destruction des EU et du monde, la pandémie "zombiesque" mondiale de World War Z l'attaque de la Maison Blanche dans The White House Down ou plus récemment Interstellar qui met en scène un monde au bord de l'extinction...


jeudi 27 novembre 2014

Première L, Thème 2 d'histoire, partie 4 : la fin des totalitarismes

Vous pouvez télécharger le diaporama contenant la dernière partie du cours sur le thème 2 d'histoire. Cette partie concerne les espoirs de paix au lendemain des deux guerres mondiales ainsi que le processus de dénazification en Allemagne après la capitulation. 

Comme toujours, il comporte des liens vers des ressources additionnelles qu'il peut être utile de suivre. 


Les accusés à l‘énoncé du verdict, le 2 octobre 1946. De gauche à droite :
1er rang : Hermann Goering, Rudolf Hess, Joachim Von Ribbentrop, Wilhelm Keitel, Alfred Rosenberg, Hans Frank, Wihelm Frick, Julius Streicher, Walther Funk and Hjalmar Schacht.
2e rang : Karl Doenitz, Erich Raeder, Baldur von Schirach, Fritz Sauckel, Alfred Jodl, Franz Von Papen, Arthur Seyss-Inquart, Albert Speer, Konstantin Von Neurath and Hans Fritzsche.
Contrairement à ce que le procès de Nuremberg laisse supposer, ce processus très incomplet est assez rapidement abandonné, dans le contexte de reconstruction de l'Allemagne et de Guerre froide naissante.  

C'est de cette superficialité de la dénazification dont témoigne ce dessin de Max Radler parue dans la revue satyrique Simplicissimus en 1946.

La légende dit : 

"Le Noir deviendra Blanc, ou la dénazification automatique". La légende sous le dessin indique: "Sautez là-dedans! Que peut-il vous arriver, vous les moutons noirs de la maison brune! Vous serez réhabilités sans douleur. Nous le savons: vous ne serez pas impliqués! (Les coupables se sont toujours les autres) Admirez la transformation immédiate du Mal en Bien. Ici vous pouvez le voir en noir et blanc."
Après être passés dans le "dénazificateur" sous l'oeil des forces d'occupation, les moutons de la maison brune ressortent blanchis avant d'être adoubés par le gouvernement de Bavière et les représentants de l'Eglise installés dans une chaire. Au dessus d'eux, une banderole annonce: "Il y aura plus de joie pour un pécheur repenti que pour dix justes.






samedi 22 novembre 2014

TS : l'historien et les mémoires de la Deuxième Guerre mondiale

Vous pouvez télécharger la séance 2 du cours portant sur les mémoires face à l'histoire depuis le début des années 1970.

Pour compléter le cours vous pouvez regarder ce reportage de France 2 sur Robert Paxton en 1997, au moment où il est décoré de l'Ordre National du Mérite par l'ambassadeur de France aux Etats-Unis. Cette année là, Paxton est aussi entendu comme témoin au procès de Maurice Papon. Ce qui montre également un rôle nouveau que la société entend assigner aux historiens, celui de juge. 



Vous pouvez aussi écouter cette interview diffusée sur France Inter en juillet 2009 qui dans les premières minutes, remet les travaux de Paxton dans le contexte dans lequel ils sont publiés au début des années 1970 : la mode était alors au résistancialisme. 

Une excellente façon de réviser son cours !


mardi 18 novembre 2014

Première L : La 2e Guerre mondiale

Vous pouvez télécharger le diaporama du cours que nous venons de commencer sur la Deuxième Guerre mondiale. 

Ce conflit ne sera étudié que sous l'angle de l'anéantissement et du pas supplémentaire franchi dans la totalisation de la guerre. Avec 2/3 de victimes civiles sur 65 millions de morts, c'est en effet le plus dramatique bilan de toute l'histoire de l'humanité. 

Ce bilan s'explique nous le verrons par une volonté systématique de viser les populations civiles, que ce soit à des fins militaires, ou bien idéologiques et raciales. 


Exécution d'un groupe d'hommes par des einsatzgruppen, Europe orientale, 1941-1942.
Auteur et lieu inconnu. Source : Mémorial de la Shoah

Allégorie de la bonté sur la tour de l’Hotel de ville de Dresde. Photo prise par le photographe allemand Richard Peter en septembre 1945, 7 mois après le bombardement dévastateur allié de février 1945. Source : Deutsche Fotothek et Wikipedia




 Sur le sujet de la Deuxième Guerre mondiale, si vous en avez le temps et l'occasion, je ne saurai trop vous conseiller de regarder l'excellent documentaire en 6 épisodes de Isabelle Clarke et Daniel Costelle : Apocalypse, la deuxième Guerre mondiale, dont voici un extrait du 1er épisode :



 




jeudi 13 novembre 2014

Terminale S : Thème 1 d'histoire

Vous pouvez télécharger le diaporama de la Première séance du cours sur "L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale" 

Le diaporama (et cet article) comporte quelques parenthèses et des liens vers des ressources additionnelles que vous pouvez suivre, si vous avez le temps, et/ou l'envie de le faire.

Ci-dessous une photo du mémorial du col du Pas entre Saint André de Valborgne et Valleraugue dans le massif de l'Aigoual. Erigé en 1960 grâce à une souscription lancé auprès des anciens du maquis Aigoual-Cévennes, ce monument s'inscrit dans la logique résistancialiste de l'époque comme nous l'avons vu en classe. 


Mais celui-ci, comme beaucoup d'autres de ce type est aussi le fruit de la simple volonté des anciens résistants que la mémoire de leurs actions se perpétue. Dans l'introduction d'un livre de 1960 retraçant la construction du monument, d'ailleurs uniquement financée par la souscription des anciens maquisards, on trouve ceci : 

"Rien ne rappelle le passage que nous avons effectué dans ces sites cévenols qui nous sont chers. Il est donc nécessaire de doter ce cadre, berceau de notre maquis, d'un témoignage  : un monument pour honorer nos morts et notre maquis". 

Et plus loin : " L'oeuvre que nous entreprenons est digne. Le combat maquisard que nous avons mené nous semblerait vain s'il était considéré comme éteint. (...) Le monument que nous élèverons sera pour ces générations (futures) le symbole toujours vivant, toujours présent de la nécessité de s'unir et de combattre lorsque la liberté et la dignité de l'homme sont en danger".

Cet exemple montre la volonté louable qu'ont eu ces groupes de résistance de perpétuer la mémoire de leur action. C'est leur multiplication à travers la France, mais surtout la volonté politique des gouvernants de l'époque qui crée le mythe d'une France entièrement résistante, ce que Henry Rousso appelle le résistancialisme.

Pour mémoire (!) le maquis Aigoual Cévennes est un regroupement de plusieurs groupes plus anciens. Après l'attaque du maquis d'Aire-de-Cote par des parachutistes allemands le 1er juillet 1943 (7 morts, 3 disparus, 31 prisonniers et déportés dont 19 ne sont pas revenus), les rescapés rejoignent le maquis de Lassalle qui fusionne avec celui d'Ardaillers le 12 juillet 1944. Il compte alors 385 personnes.  Plus de détails sur le site cevennesresistance.fr




jeudi 16 octobre 2014

Terminale Euro : The USA and the world since 1918

Download the slideshow of the beginning of our 2nd topic. You can find every documents we studied in class, the texts you have to study during the holidays, many documents to complete the lesson and many links to additional resources such as ...


...  this Popeye cartoon of 1942 : "You're a sap Mr Jap" where we find the hero singlehandedly defeating the crew of a Japanese battleship in the Pacific Ocean.




During the war Hollywood worked hard to support the American war effort. Even Walt Disney made propaganda movies for the government. He was asked to create animation for a series of pictures produced by director Frank Capra for the U.S. Army. This "Why we fight" series included films such as “Prelude to War" and “War comes to America”.  You really should watch them, they are both propaganda masterpieces !



He also made many cartoons such as this Donald Duck "Spirit of '43to encourage patriotic Americans to file and pay their income taxes faithfully in order to help the war effort. The repeated theme in the film is "Taxes...To Defeat the Axis."



Enjoy !


mercredi 15 octobre 2014

Première L : les totalitarismes dans l'entre-deux-guerres

Vous pouvez télécharger le diaporama du cours sur les totalitarismes dans l'entre-deux-guerres. Nous y travaillerons jeudi 16/10. Tout ce que nous ne verrons pas en classe sera à travailler en inversé pour la rentrée. Je donnerai des questions-objectifs pour le mardi 5 novembre. 

Nous ferons une évaluation d'1h sur les deux premières parties de ce thème (1ere GM et totalitarismes) le jeudi 13 novembre. Je serai absent le jeudi 6/11 car en formation sur les nouveaux programmes de TS et le mardi 11/11 est férié...

Les pavillons de l'Allemagne et de l'URSS se font face en contrebas du Trocadero à Paris lors de l'exposition internationale de 1937... prémonitoire ?

mardi 14 octobre 2014

Première L : Bilan et conclusion de la séquence sur la Première guerre Mondiale

Vous pouvez télécharger le diaporama du cours que nous venons de faire sur le bilan de la Premère Guerre mondiale. Hormis le cours et les documents vus en classe, je vous ai rajouté des conseils de lecture (Romans, essais, BD) mais aussi quelques conseils de films ou de documentaires sur le sujet. 

Si l'un(e) d'entre vous veut faire un travail, facultatif mais passionnant, de présentation d'une de ces ouvres devant la classe, qu'il (elle) n'hésite pas à venir me trouver. Y compris sur des oeuvres en rapport avec la 1ere Guerre mondiale qui ne seraient pas citées ici. 

William Orpen, La signature du traité de Versailles dans la Galerie des Glaces, 1919, Imperial War Museum, Londres


lundi 21 avril 2014

Terminale euro : The USA and the world after the Cold War

Here you can download the end of our lesson on The USA sans the world since 1918. 


After the "shaping the world" doctrine of Georges W. Bush administration, we can see Barack Obama's foreign policy like Paresh Nath in the Indian National Herald in 2009 :


























Or like this by the same cartoonist in 2011 :


Some american editorialists says that Obama don't have any foreign doctrine because he 's a pragmatist. On one hand he turned to a multilateral policy from the unilateralism of former President Georges Bush, but on the other hand the killing of Ben Laden in pakistan in 2011,  the rise of drone strikes in Pakistan, Yemen or Afghanistan, and the spread of large scale intelligence stated his will to defend The USA's interests worldwide.

Remarkably this drone strike issue was the heart of Homeland TV series season 1 in 2011.
The plot in a few words :


A U.S. Army Delta Force team in Afghanistan has found United States Marine Corps sergeant Nicholas Brody who had been believed killed in Iraq eight years earlier during 2003. The CIA, the political establishment and the whole country, believe Brody to be a war hero. But during a lot of episodes, flashbacks show that Brody had been taken out of captivity by Abu Nazir, a top leader of Al Qaeda, in order to teach his son, Isa, English. Brody came to love the boy and when he was killed in a U.S. drone attack, Brody vowed revenge on his own country. He revealed what he really is : a terrorist and a spy for al-Qaeda.









Homeland season 1 trailer :







To know more about the Obama's foreign policy, you can watch this MSNBC tv show of January 2013 :